A room of one's own

2121

Artiste : Artigas Planas
Bronze sur support fer et feuille d'or
Sculpture à poser ou à suspendre au mur
H29x29x8cm

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1 100€

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Fiche technique

Oeuvre Sculpture
Dimensions en cm (Hauteur/Largeur/Profondeur) H29x29x8cm
Technique Bronze, fer et feuille d'or
Tirage oeuvre numérotée limitée à 25 exemplaires
Signature Oeuvre signée par l'artiste
Certificat d'authenticité Oeuvre vendue avec certificat d’authenticité
Disponibilité Disponible en galerie
Emballage Emballage réalisé par nos soins ou par un transporteur spécialisé
Assurance L'Oeuvre est assurée pendant le transport
Livraison Livraison sous 8 jours
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Un espace intérieur, un territoire de lumière : “ A Room of One’s Own ”

Il est des sculptures qui n’illustrent pas un moment, mais une idée — un souffle de pensée devenu matière, comme si la philosophie trouvait soudain un corps. A Room of One’s Own, la création d’Artigas Planas inspirée du célèbre essai de Virginia Woolf, appartient à cette lignée rare des œuvres qui ne se contentent pas de représenter : elles affirment, elles revendiquent, elles ouvrent un espace où l’esprit peut enfin respirer.

Devant nous, une femme en bronze s’appuie sur une structure métallique, le visage posé dans la main, absorbée par une réflexion dont nous ne saurons rien, si ce n’est son intensité silencieuse. Son corps allongé s’étire, se penche, se hisse presque vers le plateau qui la soutient, comme si l’acte même de penser exigeait une posture précise — une tension douce, une suspension. Dans cette figure, Artigas Planas traduit l’élégance fragile d’une solitude choisie : non pas la fuite, mais la concentration, le retrait fertile où se tissent les idées.

Derrière elle, un demi-disque recouvert de feuille d’or s’inscrit dans un cercle complet, comme un astre naissant dont la lumière se partage en deux mondes : le réel, brut, et l’intime, incandescent. Ce halo doré n’est pas seulement décoratif ; il est un symbole puissant. Il évoque ce territoire mental que Woolf défendait — un lieu lumineux, autonome, préservé, où la pensée féminine peut se déployer sans entrave. La matière dorée, avec ses craquelures délicates, devient une peau solaire, vibrante, sur laquelle repose la silhouette sombre du bronze.

Le fer patiné, structuré en lignes géométriques ouvertes, forme une architecture minimaliste : c’est la chambre, l’espace, la base, le socle. Mais c’est aussi une fenêtre. Une ouverture. Une invitation. Les cadres métalliques dessinent le contour de ce lieu intérieur — un lieu qui pourrait basculer du réel à l’imaginaire, être posé sur un meuble ou suspendu au mur, comme une icône moderne dédiée à la pensée.

Car l’œuvre, par sa double possibilité d’installation, renforce sa fonction symbolique. Accrochée, elle devient presque une scène mentale, un seuil vers un territoire contemplatif. Posée, elle se fait objet de présence, compagnon silencieux, rappel quotidien de l’importance de créer un espace pour soi, pour rêver, pour écrire, pour être.

Acquérir A Room of One’s Own, c’est donc s’offrir plus qu’une sculpture contemporaine : c’est intégrer dans son intérieur une idée fondatrice, une ode à la liberté intérieure, à l’indépendance créatrice. C’est accepter que l’art, parfois, ne soit pas seulement décoratif, mais profondément nécessaire.

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