COX Viktoria
COX Viktoria

Née en 1980 en Bulgarie, elle grandit dans un environnement où les couleurs, les tissus et les motifs occupent une place centrale. Très jeune, elle se passionne pour le design de mode, un univers qui façonne son regard : elle y apprend l’équilibre d’une composition, le langage des textures et l’art de faire dialoguer les couleurs. Sans le savoir...

Née en 1980 en Bulgarie, elle grandit dans un environnement où les couleurs, les tissus et les motifs occupent une place centrale. Très jeune, elle se passionne pour le design de mode, un univers qui façonne son regard : elle y apprend l’équilibre d’une composition, le langage des textures et l’art de faire dialoguer les couleurs. Sans le savoir encore, cette formation deviendra le socle silencieux de son futur langage pictural.

En 2013, un geste presque anodin — reprendre un pinceau oublié — ouvre une porte qu’elle ne refermera plus. La peinture devient un territoire libre, un espace où ni patron ni croquis préparatoire ne viennent brider l'élan de son geste. Là où la mode exige structure et précision, la toile lui offre le désordre fertile de l’instinct. Viktoria peint comme on respire : par nécessité. Les couches s’accumulent, les couleurs se confrontent, les formes émergent d’elles-mêmes. Elle comprend rapidement que son œuvre ne naîtra jamais d’un plan, mais d’un mouvement intérieur.

Un an plus tard, en 2014, elle présente sa première exposition personnelle : vingt-sept œuvres qui racontent ce moment de bascule, cette libération. Le public y découvre un univers vibrant, traversé d’énergie, de tension et parfois d’une touche d’espièglerie qui se glisse dans un détail, un contraste ou une forme fugitive.

Son style trouve alors un nom : peinture informelle. Pour elle, ce n’est pas une étiquette, mais une façon d’habiter le monde. Viktoria peint ce qui ne peut être dit, ce qui doit être ressenti. Chaque toile est un voyage improvisé, une succession de couches où l’impulsion du moment devient structure. Rien n’est figé. Tout est ouvert. Poésie, chaos, douceur, malice… tout coexiste, comme dans la vie.

Son travail traverse rapidement les frontières. L’Allemagne, l’Italie et l’Autriche accueillent ses œuvres, tandis que d’autres rejoignent des collections privées en Europe et au Japon. Partout, on reconnaît la même intensité vibrante, la même sincérité brute, devenues sa signature.

Aujourd’hui, Viktoria Cox continue de peindre avec la même flamme que le premier jour — une étincelle instinctive, une émotion sincère. Ses œuvres ne cherchent pas à imposer un sens : elles invitent. Elles ouvrent un espace d’interprétation, de projection personnelle, cette conversation silencieuse qui n’appartient qu’à celui qui regarde.

Dans un monde qui veut tout expliquer et tout catégoriser, Viktoria Cox choisit la liberté. Elle laisse la peinture parler pour elle — et c’est peut-être là que réside la véritable force de son œuvre.

Les mots de la galerie sur Viktoria Cox

C'est en suivant les artistes émergents à l'international que j'ai découvert le travail de Viktoria Cox. Ses œuvres m'ont interpellée au point de suivre régulièrement ses créations artistiques et à chaque immersion dans son travail j'en ressortais encore plus curieuse d'en découvrir davantage. J'ai aimé son écriture, sa liberté, sa palette et sa maîtrise technique. Elle possède un univers bien à elle qui me captive.

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