Les peintres

Peinture contemporaine


Bienvenue dans notre galerie d'art en ligne, où l'art contemporain prend vie à travers une collection diversifiée de peintures originales. Notre engagement est de vous présenter des créations artistiques surprenantes qui repoussent les limites de la créativité.
Les artistes contemporains que nous mettons en avant peuvent êt...

Peinture contemporaine


Bienvenue dans notre galerie d'art en ligne, où l'art contemporain prend vie à travers une collection diversifiée de peintures originales. Notre engagement est de vous présenter des créations artistiques surprenantes qui repoussent les limites de la créativité.
Les artistes contemporains que nous mettons en avant peuvent être renommés ou jeunes artistes émergents, un choix éclectique, apportant des perspectives uniques et des univers variés. Chaque œuvre est une invitation à explorer de nouvelles dimensions de l'expression artistique. Notre collection de peintures comprend des mouvements artistiques variés, allant de l'abstrait à l'expressionnisme en passant par le figuratif ou l’hyperréalisme. Nous avons veillé à inclure des détails sur chaque visuel de peinture, tels que les dimensions, le support, les techniques utilisées ( huile, acrylique, aquarelle, etc. ) ainsi que le prix, afin que vous puissiez avoir une idée précise de votre achat. Pour les entreprises et professions libérales, sous le prix vous découvrirez le montant du loyer mensuel minimal pour une acquisition en crédit-bail.

Derrière chaque tableau contemporain que nous vous proposons il y a un artiste peintre sélectionné sur un coup de cœur. Nous vous présentons des œuvres d'univers très différents qui nous ont émus. De la toile qui nous fait sourire à celle qui éveille en nous des aspects plus sombres, elles ont toutes provoqué des réactions qui nous sont très personnelles. Derrière chaque tableau se cache une œuvre d'art que nous avons eu le bonheur de découvrir, proposée par des artistes passionnants et humainement très riches. C’est avec beaucoup de plaisir que nous partageons avec vous leur travail. Dans chaque Biographie un petit clin d’œil vous est présenté sur notre rencontre avec l’artiste. . Tous les tableaux présentés ici sont disponibles en vente en ligne et en galerie. Vous pouvez acheter votre œuvre en toute tranquillité. Le site de vente en ligne est sécurisé et les mises à jour des œuvres disponibles, réalisées en temps réel. De plus pour chaque peinture achetée il vous sera délivré à la livraison le certificat d'authenticité qu'il faudra conserver avec la facture fournie.

Que vous soyez collectionneur chevronné ou simple amateur d'art, notre galerie vous offre la possibilité d'acquérir des œuvres d'art originales qui marqueront votre espace de leur présence unique. Parcourez notre sélection, laissez-vous inspirer et découvrez l'art contemporain à son meilleur.
Nous sommes fiers de vous offrir un accès facile et pratique à ces créations artistiques. Achetez en ligne et faites de l'art contemporain une partie intégrante de votre vie ou venez nous rencontrer à Bordeaux. Explorez notre galerie aujourd'hui et découvrez les merveilles de l'art contemporain en peinture.
N'hésitez pas à explorer notre site pour découvrir notre sélection en constante évolution de peintures originales et uniques. Si vous avez des questions ou des préoccupations, n'hésitez pas à nous contacter - nous sommes là pour vous aider. Nous vous souhaitons une belle découverte artistique !

Détails

Les peintres 

  • AMEY

    Née en 1968, Amey est une artiste peintre française. Issue d'un parcours atypique, Amey poursuit depuis de nombreuses années son travail artistique mais ce n'est que plus tardivement qu'elle décidera de s'y consacrer pleinement. Elle traitera de nombreux sujets qui ont tous pour point commun l'homme, ses relations sociales et la nature.
    Ce travail sur la terre et ses saisons traite de ce qui est sous nos pieds et lui donne une place de premier ordre. Sous les réalisations humaines et répétées à l'infini comme un constat à travers le temps, se trouve la terre, celle qui nourrit, qui inspire, qui nous ancre dans une rélaité.
    Amey part d'une représentation figurative pour s'enfoncer dans l'abstraction mettant ainsi en opposition le quantifiable et le non quantifiable, le nomable et l'appréhendable, le concrêt et ses représentations.
    Sa technique mixte qui allie des matières comme la terre, la poudre de marbre ou encore le coton donne à ce travail une texture surprenante et lumineuse.

    Les mots de la galerie

    Ce qui nous a séduit dans le travail d’Amey, c’est la force qui se dégage de chaque toile, un univers qui parle de l’humain, sans pour autant le montrer. Amey ne se définit pas elle-même comme une artiste, elle préfère dire qu’elle peint ses émotions, le couteau a remplacé la plume et la toile le papier. Amey peint souvent en réaction à des événements, elle peut donc varier les sujets même si son terrain de prédilection reste l’humain. C’est ce travail même qui nous a conduit à la représenter, ses œuvres lui ressemblent, peu de mots mais l’essentiel est dit.

  • BASSOT Sophie
    Sophie Bassot, se fond dans la nature, elle lui ouvre généreusement les bras et l’accueille en toute simplicité. Sa peinture est un ajustement à la vie. Sophie peint, interprète, suggère sans jamais s’immiscer entre l’œuvre et celui qui la contemple laissant ainsi le paysage venir à lui. Soucieuse de l’essence même de la liberté, l’artiste veille à ce que son travail reste vierge de toute intention, elle n’en est que le messager.
    Les œuvres de sophie deviennent alors une fenêtre ouverte sur l’avenir et par des lignes essentielles elle capte les formes élémentaires, transitions ou passages, vers l’éternelle recherche de la quiétude. L’artiste remercie la nature pour ce qu’elle a d’immense, de protecteur, de généreux et de guide spirituel. Le paysage devient alors une peinture silencieuse, un état de suspension dans lequel chacun trace son chemin.

    « En apprenant à la regarder, je me suis découverte dans ma vrai nature, elle en est l’interprète » SB

    Le tableau se pose comme idée et non comme objet, il est le lieu des intuitions et des structurations sur lesquelles s’organise sa pensée. Maîtrise et lâcher prise se côtoient dans une danse spirituelle, Sophie fait remonter par couches successives les nuances et traits de ses paysages, une construction méticuleuse, respectueuse du temps et du rythme des éléments.
    Les grands formats de Sophie Bassot ont pris place dans de nombreuses collections et deux œuvres ont récemment été achetées par le musée de St Florent Auzonet.

    Les mots de la galerie Sur Sophie Bassot


    Une rencontre tout simplement, l’œuvre et l’artiste ne font qu’un. C’est un moment de simplicité entre confidences et rires, une joie de vivre impulsée par une vie spirituelle intérieure. Sophie Bassot est généreuse et habitée par le sentiment d’accomplissement. L’entrée dans l’atelier est magique, je suis émue par la lumière qui y règne et magnifie les paysages accrochés aux murs ou entreposés au sol. Le silence est de mise, un espace de recueillement se crée instantanément. Le lieu est à l’image de l’artiste, chaleureux, ouvert, intimiste, on a tout simplement envi de se poser et de se laisser aller à la contemplation. 
  • P.BROSSEAU Raoul
    Raoul P.Brosseau est breton. Peut-être l’aviez-vous deviné ? Certainement, les bretons ont cette capacité à parler de ce qui leur est essentiel, l’océan.  Ils vivent avec l’eau, ne forment qu’un avec les éléments, se fondent dans le milieu aquatique. Raoul P.Brosseau en a hérité un caractère fort et avec l’océan Atlantique en toile de fond, il peint des souvenirs d’enfance sur des plages bordées de pins. Les nageurs réécrivent l’histoire, mentant un peu parfois pour la rendre plus belle qu’elle ne fut.
    « L’eau est un élément où l’on s’oublie, où l’on disparait. Lorsque l’on se baigne, on n’est plus seulement soi mais un tout avec elle. Le temps n’existe plus. Et quand on en sort reste ce petit sourire mystérieux, à la fois désabusé et satisfait qu’arborent mes nageurs. »
    Alors si Raoul P. Brosseau nage depuis toujours, il peint également depuis sa plus tendre enfance. Des dessins puis des toiles mais cela reste un plaisir des heures perdues. Raoul devient enseignant, libraire, journaliste, attaché de presse, fait de la communication, joue du ukulélé dans un groupe, écrit des chroniques polar… Une vie littéraire et artistique bien remplies, puis des rencontres encourageantes lui permettent de participer à de premières expositions. L’artiste imagera ce passage comme suit « comme on saute d’un plongeoir un peu trop haut, pour s’apercevoir ravi, que tout se passe bien » l’artiste se consacre alors pleinement à la peinture qui l’a accompagné toute sa vie.
    Son travail gravite autour des techniques mixtes, de l’acrylique. Un mélange d’aplats et de reliefs, de couleurs vives ou grisés. Le contraste est une des clefs de son expression, comme un décalage auquel on ne s’attend pas.
    Aujourd’hui, depuis moins de dix ans, Raoul P. Brosseau a participé à de nombreuses manifestations artistiques, a exposé dans plusieurs galeries notamment dans l’ouest de la France.
    Et Raoul P. Brosseau est heureux.

    Les mots de la galerie sur Raoul P.Brosseau


    Raoul P.Brosseau m’a contactée par mail pendant la période de confinement, un moment propice pour réfléchir et s’élancer vers de nouveaux projets. J’ai découvert avec beaucoup de plaisir son élément, son univers et cette perplexité naissante devant ses œuvres. J’ai beaucoup aimé mais je n’ai pas donné de réponse immédiate la période n’étant pas réellement favorable à l’intégration d’un nouvel artiste. Une semaine plus tard Raoul P.Brosseau me téléphonait, j’ai ressenti une joie de vivre, un parcours complet et complexe et une réel désir d’établir une relation de confiance. La décision s’est prise immédiatement et malgré cette période qui nous clouait à la maison, nous avons souhaité débuter sans tarder cette nouvelle collaboration en attendant de pouvoir se rencontrer.

    Exposition 2020

  • CARBONNE Benjamin
    Benjamin Carbonne est né en 1970 à Saint Martin d'Hères en Isère. Autodidacte, il investit à 20 ans cet art et "dit" ce qui le dérange, le touche pour exprimer parfois sa violence, celle de l'autre ou du monde et finalement faire place en lui à autre chose.
    Benjamin Carbonne, dans son exigence de la connaissance, a profité d'une opportunité qui lui était donnée pour apprendre l'anatomie en Faculté de médecine. Aujourd'hui, il est libéré de l'aspect technique de l'anatomie et n'est que spontanéité et émotion.
    L'artiste représente souvent des êtres tourmentés, cette période de son travail se concentrera sur des visages parfois doux et sensibles, mais aussi très souvent déchirés, arrachés ou déformés par la douleur, le cri, le besoin d'expression.
    En 2004 il crée avec Antonio Rodriguez Yuste (poète et peintre), l'atelier d'art contemporain "Interférences" et étendent leur collaboration à Stéphane Carbonne (sculpteur, peintre, chanteur).
    Des œuvres particulières sont à l'origine de l'évolution de Benjamin : en 2007 la réalisation d'une fresque de 50 mètres de long au camp de Rivesaltes, donnera à nouveau du sens à sa démarche et fera cheminer Benjamin dans l'appréciation de sa "place" d'artiste dans une histoire, en 2009 c'est la commande d'une "Piéta" qui provoquera chez Benjamin un travail différent sur le corps.
    Après avoir touché avec intensité l'expression de ce qui pouvait être le plus à vif, le plus écorché en lui comme dans l'humanité, Benjamin prend naturellement ce nouveau chemin vers un travail sur d'autres corps ou visages, révélant toute leur puissance dans un contraste de profondeurs et de légèretés, de précisions picturales et d'espaces de l'imaginaire. La galerie Bouillon d'art a représenté Benjamin Carbonne durant 7 ans.

    Dernière de la galerie œuvre disponible de Benjamin Carbonne

  • DONEAU Agnès

    Agnès Doneau est née en 1967 à Angers, dès son enfance des signes précurseurs se manifestent et annoncent un parcours artistique exceptionnel, ils jalonneront sa vie et lui ouvriront des horizons chargés d’un passé à réécrire. L’artiste a partagé avec nous le tout premier « signe » « Ce jour-là le temps était resplendissant en ce début du mois de novembre, je folâtrais sur le perron quand soudain j'ai entendu l'annonce de l'assassinat de Pasolini à la radio, la voix du journaliste est encore très nette dans mon souvenir, j'avais huit ans, je me suis arrêtée quelques secondes et j’ai ressenti le poids des générations, un sentiment de mort difficile à expliquer..."un peu de temps à l'état pur ».

    Enfant Agnès Doneau passait son temps à scruter les visages de son entourage à la recherche de ce qu’elle appelle « un petit moment de vérité ». Initiée par sa mère au dessin, aux couleurs et à la beauté des choses, elle a aussi reçu un héritage précieux de ses deux grands-pères, l’image cinématographique. La découverte de l'œuvre de Pasolini à 15 ans a été un véritable choc et aura un impact considérable dans sa vie et dans son travail graphique

    C'est dans ce contexte qu'Agnès Doneau entreprend des études aux beaux-arts pour parfaire la technique puis poursuit en histoire de l’art dans le cadre d’un projet ERASMUS qui lui permettra de découvrir le chantier de restauration Del Duomo di Firenze qui fut pour elle « la révélation ». Elle entreprend donc une spécialisation de restauration de tableaux à l'Université internationale de Restauration à Florence et quelques années plus tard passe l’agrégation.
    Son métier de restauratrice d’œuvres d’art lui a permis de voyager non seulement dans des pays somptueux comme l'Italie et le Moyen Orient, mais aussi durant une vingtaine d'années à l'intérieur d'un tableau, d'une fresque pour y découvrir une histoire, les traces d'une pensée en actes et ainsi poursuivre une conversation cousue de siècle en siècle.

    Le pinceau ultra fin n 1 de Restaurateur a laissé place à un spalter qui lui a permis de se jeter corps et âmes sur d’immenses toiles ...et de se consacrer davantage à la peinture.

    Sensible à la notion de " répétition " de Kierkegaard, ses peintures dans sa première série des corps s'emparent des dessins de la Renaissance, du Maniérisme pour leur insuffler une autre vie dans un espace intemporel. Ce n'est plus le dessin qui prend le dessus mais bien la peinture, la gestuelle...Cette notion de répétition est très belle car elle est l'affirmation que l'expérience passée est toujours un possible. Il y a reprise, le présent ressaisit le passé et l'avenir ...cette intemporalité ne s'atteint pas par un retour nostalgique vers un passé révolu mais par un mouvement vers l'avenir une projection vers l'avant, un "ressouvenir en avant".

    Le choix de ses sujets provient en général d'un choc émotionnel, cinématographique, musical, littéraire comme Eldorado de Gaudé qui fut l’élément déclencheur - un véritable dessillement sur le monde - de sa série sur les « Exilés ». La littérature a anticipé ce qu'Agnès Doneau allait découvrir avec effroi en Sicile lors d'une intervention sur un chantier. Cette vision d'hommes perdus, hébétés n'a cessé de la hanter et lui a fait comprendre que l'art en général ne peut s'abstraire des tremblements du monde ...

    « J'envisage la littérature et la restauration comme un immense palimpseste, la mémoire du monde, une suite infinie et vertigineuse de citations, de permutations, de recréations, de réinterprétations, d’interventions successives à travers le temps ».

    D’autres sources d’inspiration comme le générique de "L’enfance d'Ivan" d'Andrei Tarkovski, les œuvres de Kafka ; le cinéma de Kurosawa, Dreyer, Erice, Kiarostami, Welles, Sokourov, Fellini, .P.Pasolini, i fratelli Taviani ou le film saisissant de Nemec " les Noces de diamants " furent à l'origine d' une série sur « le mouvement » la fuite qui avait un rapport avec les migrants...qui ont tous en commun une puissance poétique et spirituelle, ou la chorégraphie, le rituel et le cérémonial sont omniprésents.


    Pour Agnès Doneau l’expressivité ne passe pas uniquement par la représentation mais par la plasticité, la gestualité. Le geste se laisse voir, donne une dimension, un sens supplémentaire au tableau. Le geste rapide, nerveux met en avant le mouvement, l’action directe sur la toile sans esquisse et lui permet d’aller à l’essentiel. « Ce qui me passionne c'est la mise en scène comment les toiles se répondent se font écho. Les images sont montées comme des séquences, des plans pour recréer un ensemble dynamique une sorte de ballet intemporel retranscris dans le champ pictural »


    Les signes « Pour vous dire que ma vie a été parsemée de petits signes que j'ai su plus ou moins capter. A Venise en 1990 je ressens ce moment d'éternité face au Musée Correr, six années plus tard je restaure les fresques les trompe l'œil du Musée ..Au lendemain de l'incendie de la Fenice en1996 je ressens encore ce temps me peser en regardant la fenêtre qui s'ouvrait sur le vide, en 2002 je restaurais l'apparat décoratif du Théâtre ....je pourrais multiplier les exemples ».


    Quelques restaurations :
    Sainte Sophie – Istanbul – -Turquie (Mosaïques)
    La grande mosquée des Omeyyades – Syrie (Mosaïques)
    La villa des mystères – Pompéi (Fresques)
    Museo S.Marco – Florence
    Palazzo Medici-Riccardi – Firenze
    Museo Correr- Venezia
    Teatro della Fenice – Venezia

    Expositions :
    Galerie 360 Florence « littérature et cinéma » - Florence
    Temple du goût « Les exilés » Nantes
    Centre d’art contemporain ‘Aller simple » Angers
    Musée des beaux-arts/Palais de l’Europe « L’esthétique du corps » - Menton
    Galerie Depardieu « Urban solitude » - Nice
    Centre d’art contemporain « Conversation sur Homère » Angers

    Découvrez l'exposition 2024 à la galerie Bouillon d'art à Bordeaux


    Les mots de la galerie sur Agnès DONEAU



    En septembre 2023 Agnès Doneau m’adresse un email pour me faire découvrir son travail. Dès le premier regard posé sur son catalogue, je retiens mon souffle me demandant ce que pouvait encore me dévoiler la page suivante. Dynamisme, musique, partition, littérature son travail plastique a une grande musicalité, des messages forts qui m’emportent au grès des œuvres. Je la contacte par téléphone emballée par l’idée de la représenter. Tout est simple, artiste humaniste elle est en parfaite harmonie avec son travail et une réelle envie de collaboration s’exprime des deux côtés et je lui propose une exposition avec la sculptrice Val Carr-Ortolan en janvier 2024. Les deux artistes s’émerveillent des œuvres de l’autre et se réjouissent d’exposer en duo, l’harmonie est parfaite, Agnès entre en galerie pour notre plus grand plaisir.
  • FISCHER Jean-Christophe
    Né en 1971 à Saint Dizier en haute Marne, Jean-Christophe Fischer se passionne pour la peinture dès son plus jeune âge. Ne trouvant pas la profondeur d'âme qu'il recherche, à 20 ans, il arrête la peinture et se tourne vers la musique, la danse. Jean Christophe devient alors percussionniste et travaille pendant une dizaine d'année avec de grands maîtres.

    "François Kokelaere m'a fait gagner 20 ans de recherche, je lui dois beaucoup."

    Plus de 10 années d'observation, de rencontres lui permettront de murir sa peinture, de puiser dans la vie des réalités obscures, de ressentir au plus profond de lui même des sentiments altruistes dont il prend totalement conscience. L'artiste reprend enfin ses pinceaux et se cherche dans l'abstrait...mais, à sa grande surprise, c'est l'humain qui apparaît.

    "Je n'ai rien vu venir, ce fut une découverte, la matière m'a fait toucher ma raisonnance profonde. Alors, comme une analyse insidieuse, je suis parti à ma rencontre...il faut que j'explore tout ça..."

    L'homme devient son sujet de prédilection. Miroir de l'âme, sa peinture dévoile une humanité pleine de doutes, d'interrogations, d'incertitudes...le visage qui apparait sur la toile exprime toute la solitude de l'être humain, ses douleurs, ses angoisses. D'hier ou d'aujourd'hui ces visages multiples pourraient être ceux de demain. Tous ces yeux nous scrutent, nous suivent, nous pénètrent  et nous les entendons encore en nous éloignant. C'est assourdissant de vérité et troublant .

    Les mots de la galerie  sur Jean-Christophe Fischer


    Avant même la création de la galerie j’étais irrémédiablement attirée par les œuvres de Jean-Christophe Fischer. Ma première « rencontre » artistique s’est faite via un magasine d’art, je ne pouvais détacher mon regard de ces yeux qui me scrutaient !!! dérangeant, certes mais tellement captivant. En 2013 je me décide et le contact pour lui proposer une collaboration, sans vraiment penser qu’il accepterait, nous étions une jeune galerie et lui bénéficiait déjà d’une belle représentation et d’une excellente notoriété. Son « oui » a été pour moi un cadeau inattendu, j’allais enfin avoir la possibilité de partager ce coup de cœur, de représenter son travail. Depuis 2014 je vous fais découvrir son univers et vous invite à le suivre dans sa création. Jean-Christophe est une personne engagée qui privilégie les rapports humains, un point commun qui nous relie et nous conforte dans notre collaboration.


  • HALFTERMEYER Hellen

    Née en 1980 à Lille, Hellen Halftermeyer n'a pas envisagé de prime abord le partage de son travail d'artiste, comme si le simple fait de vivre sa Vie était en soi un acte artistique bien assez échevelé et souvent anticonformiste.

    Il y a peu, le déclic, faire Art de vivre ne suffit plus, elle concentre desormais son énergie créative à la réalisation d'oeuvres sensibles dans lesquelles la figure humaine est prééminente et depuis peu le monde animalier et en particulier les oiseaux qu'elle se plait à observer tous les jours.
    Peu importe le média, on retrouve une proximité dans sa manière de peindre et de sculpter. De la déconstruction expressionniste des codes académiques, forcenée parfois,émanent la tension, l'émotion.

    Hellen Halftermeyer : Les mots de la galerie


    Nous avons découvert les peintures d'Hellen Halftermeyer en 2017. L'émotion suscitée était telle que nous avons rapidement pris contact avec l'artiste. Des échanges intéressants, une approche très personnelle de la peinture, nous ont convaincues de présenter son travail en galerie. Une première rencontre avec l'artiste, suivie quelques mois plus tard d'une proposition artistique, donnaient du sens à notre future collaboration. En avril 2018, les premières toiles d'Hellen arrivent, un véritable plaisir que de découvrir ces oeuvres d'une sensibilté extrème. Hellen rejoint les artistes de la galerie et apporte une touche féminine, mystérieuse, profonde, au travail intense déjà présenté en galerie.
    En parfaite harmonie avec l'esprit de la galerie nous suivons son travail avec beaucoup d'intérêt.

    Michel Lagrange écrira un poème "Elle mystérieuse" inspiré par  une oeuvre d'Hellen

    "Apparition passage entre-deux de la vie
    Univers émouvant
    De vitrail spirituel
    Sans les cloisons d’un plomb de bas étage
    En ce grand rêve océanique
    Une impression de femme
    Évanescente
    Émerge ..."

    Découvrir l'exposition 2023

    Découvrir l'exposition 2019
  • MAIR Kurt
    Né en 1954 en Allemagne, Kurt Mair suit un enseignement artistique en Allemagne à l'Ecole Supérieure de Pédagogie de Lörrach de 1978 à 1983 puis il décide d’étudier l'histoire de l'Art, l’archéologie et la Japonologie à l'Université Albert Ludwig de Fribourg pendant 4 ans. De 1987 à 1990 il complète son parcours par l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg où il se spécialise dans les arts graphiques et y étudiera la gravure et la lithographie. Après 5 années passées à travailler pour un atelier d’art graphique à Colmar, Kurt Mair décide de s’installer comme artiste peintre en 1996. Il peint, grave, dessine sur la pierre lithographique et expose ses œuvres régulièrement en Europe (France, Allemagne, Italie, Danemark, etc.) et en Indonésie.
    Pour Kurt Mair Le corps est l’expression d’une intensité et d’une intimité qui varient suivant l’espace qu’il choisit pour en montrer l’intériorité ou le dessein : « Il y a comme un vocabulaire du corps, un alphabet imaginaire qui me parle dans une expression qui peut être immédiate ou inconsciente. » KM
    Entre humour et même parfois ironie, les œuvres de Kurt Mair dépassent la palette toscane des couleurs de l’Italie pour révéler le moment, l’artiste met la technique au service de l’instant se laissant happer par la contemporanéité dans laquelle il s’ancre.
    Certains thèmes sont récurrents dans son travail, les « natures mortes », « Stilleben » en allemand qui veut littéralement dire « vie silencieuse », plus précise à son sens que la forme française, et les nus ou portraits inspirés par les peintres de la Renaissance italienne et les expressionnistes germaniques. Kurt Mair revendique ses maîtres, Le Caravage, Rembrandt, Fernand Khnopff ou encore Egon Schiele dont il a étudié les œuvres, lui travaille à la proposition d’un regard sur l’inachevé, avec une énergie, un doute une conscience.

    Kurt Mair : Les mots de la galerie


    Kurt m’a contactée par email en septembre 2023. J’ai d’abord été saisie par sa vision contemporaine des personnages et cette abolition du vecteur temps. Les époques se côtoient, s’opposent, se complètent et s’indexent semblant converger vers l’instant présent. Le trait prend alors toute sa place et resurgit de la toile au milieu de cette palette subtile, harmonieuse et maîtrisée, liant les personnages et se substituant au temps. J’ai aimé cet hommage aux peintres de la renaissance replacés dans notre époque et notre quotidien. Humour, ironie, entre restitution visionnaire et décalage de nos sociétés l’artiste interroge le visiteur.
  • MANAT
    Né au début des années 90 dans une des familles biparentales de la Marne, Manat s'intéresse dès son plus jeune âge aux ambiances sonores et aux percussions brésiliennes.
    Il monte son premier groupe de Black Métal (Extrême Daniel Radcliffe Band) à l'âge de 15 ans et obtient dans la foulée son diplôme du conservatoire de Reims, spécialité batterie.Le groupe connut un certain succès grâce des performances énergiques sur scène, et, pendant 10 ans il parcourra la France, courant les bars undergrounds et les festivals nationaux.Mais à la suite d'un malaise cardio-vasculaire provoqué par l'absorption d'une grande quantité d'aspirine, Manat décide de tourner définitivement la page "Rock ‘n Roll" de sa vie.
     
    Il change définitivement de rythme de vie et loue un atelier dans l'ouest de Montpellier pour se consacrer entièrement à sa nouvelle passion créative, la peinture. Véritable choc émotionnel il décidera d'en faire son métier en autodidacte.
    Manat vit et travaille toujours dans le sud de la France avec cette lumière si particulière et tant appréciée des artistes peintres.
    Son œuvre rencontre un franc succès, reconnaissable à ses portraits de singes humanisés sur des fonds abstraits, abordant les thématiques rock/tattoos de sa jeunesse, et d'autres univers plus classiques sur divers supports.
    La précision et la finesse du trait s'expliquent principalement par ses pinceaux, fabriqués sur mesure en poils de Shih-tzu.
    Quand on lui pose la question : "Est ce que la sémantique de votre travail s'émancipe constamment d'une analyse académique, voire d'un rejet primordial de la limite qui sous-tend votre œuvre ?"
    Il répond "Oui" en toute simplicité, car c'est un homme simple avant tout.

    Manat : Les mots de la galerie


    J’ai découvert les oeuvres de manat sur le net, amusée et interpelée par ce travail qui met en exergue des comportements et attitudes humaines avec des singes et gorilles, nous avons pris contact et échangé puis nous nous sommes rencontrés. J’ai découvert un artiste qui prend un réel plaisir à explorer et à provoquer par le biais de sa création. Manat ne se prend pas au sérieux il est dans l’amusement et le plaisir, ce qui a fini de me convaincre, si toutefois j’avais encore besoin de l’être.
  • MARCEL Pascal
    Né en 1964 à Montélimar, Pascal Marcel est un autodidacte. Il commence ses premières expositions en 1980. C’est en 1993 qu’il décide de se consacrer entièrement à la peinture et se dirige vers un travail abstrait. Il se consacre définitivement au figuratif durant son séjour de 5 ans au Mexique, où il participe à de nombreuses expositions. Il en reviendra avec plein de couleurs vives et chaleureuses. L’émotion est au cœur du travail de Pascal Marcel. Ses toiles ne mentent pas, mais agissent comme un miroir où nous sommes libres d’ajouter notre propre histoire et notre vécu. Au début l'artiste a retranscrit sans filtre et avec une honnêteté touchante, des scènes de vies vraies. Ainsi, l’Homme au centre de ses œuvres est peint avec une admirable tendresse. On y découvre les gueules de la nuit, les blessés de la vie, les paumés des petits matins mais aussi l’allégresse de l’enfance et les petits bonheurs simples du quotidien ". Puis arrive la période Covid, l'artiste s'enferme dans son atelier et un nouveau message apparaît dans son travail, des oiseaux dans le ciel, des personnages plus abstraits comme plus éloignés font leur apparition. C'est avec cette maîtrise de l'abstrait que pascal nous embarque avec lui dans une nouvelle vision du monde. La palette se modifie, se nuance mais la tendresse et l'émotion restent au rendez-vous. Dans l'œuvre de Pascal chaque tableau est une composition de peintures abstraites jusqu’à s'unifier pour ne plus former qu'un tout.

    Pascal Marcel : Les mots de la galerie


    J'ai découvert les œuvres de Pascal Marcel il y a quelques années sur un salon. La palette extraordinaire de couleurs retient l'attention, puis la magie opère. Une grande sensibilité, des scènes de vie du quotidien, de la tendresse, de la curiosité, tout se mêle en nous et le regard continue de se perdre dans l'œuvre.
    Il aura fallu plus de 6 années pour que nous puissions enfin nous rencontrer et vous faire découvrir son travail.
    Sincère et d'une grande gentillesse, l'artiste nous révèle une part de lui au travers d'un prisme, des situations mises en peintures qui nous interrogent. Nous vous invitons à plonger sans retenue dans l'univers de Pascal Marcel.

  • MASSCHELEIN Tony
    Tony Masschelein est un artiste peintre français né à Roubaix dans le nord de la France en 1973. Dès son enfance il se passionne pour les arts visuels et s’intéresse aux bandes dessinées. Durant les années du collège il apprendra à maitriser le crayon à travers les portraits esquissés de ses professeurs sur ses cahiers de cours.
    Tony Masschelein découvre la peinture dans les musées et s’imprègne de son mystère, la part artistique de son être ne cesse alors de se révéler mais Tony Massechelin est aussi un voyageur et petit à petit l’appel de nouveaux horizons se fait sentir. Il commence par se rendre à Paris où il fera de nombreuses rencontres qui intensifieront son désir de découvrir le monde. Tony Masschelein va alors commencer à alterner ses premiers emplois avec des voyages de plus en plus longs pendant plusieurs années. Il ressent un besoin vital d’aller à la rencontre d’autres cultures, il découvrira particulièrement l’Inde, la Thaïlande et l’Asie du sud-est. Les voyages successifs se transforment en voyages initiatiques, Tony découvre alors le bouddhisme et le chemin vers la réalisation de soi. Plusieurs retraites méditatives dans les monastères contribueront à trouver la justesse de son moi intérieur. Ces longs séjours aux confins du monde son regard à juste distance développé par une confiance en soi construite de rencontres, lui permettront en 2005 de réaliser son rêve d’enfant, le pinceau devient enfin son métier, il investit son atelier.
    Pour Tony la peinture est un jeu de couleurs, de matières et de lumières, le sujet devient le support à une expression artistique qu’il veut libre. Il s’ouvre au travail de Zao Wou Ki et à ses abstractions spirituelles car pour Tony Masschelein la peinture est une partition, elle a sa propre musicalité et frôle l’expérience initiatique. Il se passionne pour la composition, la forme devient prétexte à la création. Tony Masschelin se définit comme un peintre de fin XIXème qui aime à mélanger les écritures. Il réalise des portraits aux regards fascinants qui dévoilent l’intériorité de l’être, questionnent, gardent le mystère, déstabilisent par le biais de la palette qui reste tout du long de la création le guide de l’artiste :
    « La peinture est une imbrication rythmique de pages musicales » T.M
    Tony Masschelein a toujours mis la peinture sur un piédestal, elle est à la fois le mystère et le miroir de l’âme, elle est l’invisible.
    Portraits, paysages, natures mortes, abstractions … Tony Masschelin ne s’interdit rien, le sujet n’est que prétexte à l’expression, la liberté prime, la composition naît, le regard du visiteur se trouble, l’émotion est plus que jamais au rendez-vous.

    Tony Masschelein : Les mots de la galerie

    La rencontre avec les œuvres de Tony s’est faîte par l’intermédiaire d’une consœur qui exposait son travail de portraits au salon de Lille en 2023. Captivants …plus que cela, les tableaux de Tony sont dérangeants, mystérieux, bouleversants. On perçoit immédiatement une extrême sensibilité, une capacité à percer l’âme enfouie derrière des visages qui pourraient sembler académiques et qui pourtant ne le sont pas. La découverte ultérieure des nus et des natures mortes a provoqué la même sensation, une part de l’intime, des jeux de lumières, de matières dans une palette éclatante qui nous transportent au cœur du sujet, le regard se mue de l’extérieur vers l’intérieur de la scène. Puis la rencontre de l’artiste, passionné et discret, ouvert et pudique qui parle de sa peinture avec tout son être. Je suis heureuse de partager avec vous ce coup de cœur qui loin de se fondre avec les tendances artistiques remet le projecteur sur les grands peintres du XIXème qui observeraient nos contemporains.
  • MONJO Nicolas
    Après avoir longtemps cherché sa voie dans le domaine artistique, Nicolas Monjo a découvert la peinture à l’âge de vingt ans. Autodidacte il a développé une technique qui lui est propre et lui permet de jouer avec la matière proposant un style très personnel. La figure humaine est au centre de son travail. Ses sujets évoluent souvent dans des univers fantastiques et ne sont pas sans rapport avec la société et le monde qui nous entourent.  Les personnages sont enfermés, écrasés par le cadre du tableau, ils mettent en avant la difficulté que nous avons de sortir de notre condition, de la transcender, dans une société violente et anxiogène qui ne nous le permet pas toujours. Le rapport « dominant / dominé » est souvent évoqué et la figure récurrente du poisson en est ici l’expression ultime. Une palette de couleur douce et sombre à la fois, crée une atmosphère singulière, le bestiare évolue d'année en année. Ajourd'hui Nicolas Monjo a intégré de très belles collections et son travail a été remarqué par les critiques d'Art.             

    Nicolas Monjo : Les mots de la galerie


    Nicolas Monjo a directement pris contact avec la galerie pour présenter son travail. J’ai immédiatement perçu sa technicité et suis rentrée sans détour dans son univers. Séduite par le sujet et sa vision du monde, ses œuvres m’ont touchée. La rencontre avec l’artiste, sympathique et simple, a fini de me convaincre. Nicolas Monjo est authentique et sincère dans son travail, il n’explique pas vraiment ce qui le conduit à peindre mais en reconnait l’absolue nécessité. Artiste dans l’âme, il préfère rester dans son atelier et laisser aux autres le soin de parler de son travail. Nicolas apporte une touche différente dans la galerie et rejoint nos artistes par une identité marquée et une belle personnalité.

    Article de presse Nicolas Monjo

  • REHEISSER Thomas
    Né en 1977, Thomas Reheisser évolue dans un milieu familial propice à l’art qu’il découvre dans son ensemble. Deux superbes perspectives s’imposent à lui comme une évidence : la musique et le dessin. D’aussi longtemps qu’il se souvienne Thomas a toujours tenu un pinceau sans qu’il ne lui permette de s’exprimer pleinement. Dès sa sortie du lycée, la société Texunion repère son coup de crayon et le recrute, il dessinera pour elle les collections de cette marque mythique jusqu’en 2000, date de fermeture de l’entreprise. Thomas Reheisser décide alors de reprendre ses études en musique et deviendra enseignant au conservatoire de Mulhouse et de Colmar. Passionné de guitare il exprime et transmet par les cordes ce que le pinceau n’exprime plus depuis longtemps. Puis c’est le choc, le déclic, il rencontre Christophe Hohler célèbre pianiste plasticien. Thomas revient libre, libre d’exprimer par le dessin, par la peinture. Sa première œuvre, après toutes ces années de silence est simplement époustouflante. Puissance, profondeur, maturité, Thomas a trouvé son expression artistique plastique.
    Thomas Reheisser c’est fait connaître pour son travail expressionniste qui laissait déjà apparaître à qui sait observer cette attirance pour l’abstraction. Il travaillait la matière sous un angle radiographique, laissant apparaître des couches successives, grattées, mettant au premier plan la transparence et la trame. En 2023 son déménagement dans le sud de la France est le déclencheur, il commence à peindre des paysages marins utilisant les pigments de la terre, l’artiste ancre ainsi son travail dans une réalité. Atemporelles, sublimes et introspectives les compositions de Thomas sont mises en lumières par les encres et les contrastes. 
    Ne pouvant l’égaler nous citerons Lionel Bamond, écrivain, découvrant les œuvres de Thomas « Impossible de contrôler l’émoi en coup de poing dans l’estomac ..En creux de ces créatures errantes et jaillissantes d’une nuit de carbone, j’y devine, pêle-mêle, le flouté de Jean-Jacques Henner, l’éclairage de Caravage, l’encrage de Soulage, la solitude de Bacon »

    Thomas Reheisser : Les mots de la galerie


    3 photos dans un mail et une modeste présentation, presque timide. Thomas Reheisser me contacte, un nom que je ne suis pas près d’oublier. Le premier visuel me hante, le second me captive, le 3ème me décide. Nos échanges sont simples, l’artiste est conforme au message, modeste, simple et généreux.


    Exposition 2021

    Exposition 2024



  • RONEL Christophe
    Christophe Ronel est né en 1964 à Rouen en Normandie. Dans une ville bercée par la peinture il a le privilège de grandir auprès d’un père artiste peintre paysagiste Marcel Laquay. Christophe Ronel s’imprègne ainsi dès son plus jeune âge de ce médium qui ne le quittera jamais. A 10 ans il commence à montrer ses premières toiles, à 14 ans il fait partie des expositions collectives de la galerie Rollin à Rouen qui par ailleurs expose aussi son père. Puis à 17 ans la galerie lui propose sa première exposition personnelle, Christophe en parlera avec beaucoup d’émotion.
    Les expositions se déroulent tout naturellement, des salons parisiens et le salon des artistes français au grand palais où il obtient la Médaille d’Or et le Grand Prix du Salon en 1993. Par la suite sa rencontre avec Suzanne Tarasiève, galeriste sur Barbizon et haut personnage de la scène artistique française, sera déterminante et donnera naissance à une collaboration de plus de 18 ans.
    Agrégé en arts plastiques, Christophe Ronel enseigne aussi depuis 1990 à l'Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et Métiers d'Arts Olivier de Serres à Paris. L’artiste partage son temps entre l’atelier, l’école et les voyages, une combinaison tripartite riche en complémentarités et source d’inspiration.

    Christophe Ronel a commencé par le paysage sous l’égide de son père puis son travail a progressivement traversé les influences du fauvisme, de L’expressionnisme, du mouvement CoBrA, le tout sous influence de la figuration libre de la fin années 80. Des années 90 à 93 les grands formats apparaissent, l’art brut entre en scène, la palette se restreint et l’écriture fait son apparition, un chemin se dessine. De 1993 à 1994 la figuration sous-jacente refait surface mais tout autrement et l’écriture évolue. C’est au milieu des années 90 que « l’esprit Ronel » prend forme, une écriture artistique nourrie par les voyages, la littérature, les rencontres. L’artiste dira que « la finalité reste la peinture » une fois les sujets posés, tout reste à faire. Commence alors un travail d’intériorisation, d’interprétation, de recomposition pour recréer un tout artistique dans lequel la narration reprend la main.

    Christophe Ronel aime se laisser surprendre, se mettre en quête de possibilités, rechercher de nouvelles compositions, faire des glissements. Il brasse les lieux, les cultures, les objets, tout est réinventé à l’infini. Ce que l’on sait moins c’est l’importance de la littérature et des mots indissociables du processus de création pour l’artiste. L’histoire continue de tableaux en tableaux allant jusqu’à inscrire le titre de l’œuvre au cœur de la matière. Les livres ont une grande importance, Christophe citera spontanément « les villes invisibles » d’Italo Calvino, « Mon nom est rouge » d’Orhan Pamuk mais aussi la littérature du Maghreb et celle du Japon, des mondes entiers à découvrir, des cultures à explorer, des mots et calligraphies à dompter.

    Depuis une trentaine d'années, plus de 120 expositions personnelles lui ont été consacrées, en France et à l'étranger, aussi bien dans les galeries qu'en centres culturels et musées à Paris, Lille, Amiens, Le Touquet, La Baule, Rouen, Barbizon, Brest, Chartres, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nice, Saint Jean De Luz, Saint Malo, Bruxelles, Casablanca, Marrakech, Sousse, Hanovre, Palm Beach, Singapour, Tokyo.
    Ses toiles ont notamment été exposées au château de Vascoeuil, à l'abbaye de Cercanceaux, au Palais Bénédictine de Fécamp, à L'Hôtel de Région de Rouen, aux Archives de Chartres, au Conseil Général de Seine Maritime, dans la collection Brittany Ferries et au musée de Nice - musée Bourdelle, Paris - musée de la Poste, Paris - musée des Beaux-Arts, Le Havre - de Louviers, de Châteauroux, de Chartres, de Brive, d’Aix en Provence, de Gérone, de Sarajevo, de Shanghai, au centre d'art et de culture - Taegu, Corée - de Sarria - Espagne, dans les musées Japonais : Matsumoto, Fukuoka, Nagano, au Forum International de Tokyo, au Aoyama Spiral Hall de Tokyo, au Musée National de Chine à Pékin et au Musée National Chinois de Tianjin, au Musée National de Taiwan.
    Christophe Ronel a participé à de nombreux salons et biennales : Salon de Mai Grand Palais Paris, Grands et Jeunes Grand Palais Paris, Comparaisons Grand Palais Paris, Art en Capital Grand Palais Paris, Salon d'Automne, Groupe 109 Grand Palais Paris, Art Paris, Saga, Linéart Gand, SIMAA Foire de Beyrouth, Biennale Internationale de Pékin, Artelys Bourg en Bresse, Start Foire de Strasbourg, Symposium international d'art sur papier de Taiwan, etc.
    Ses toiles ont notamment été exposées au château de Vascoeuil, à l'abbaye de Cercanceaux, au Palais Bénédictine de Fécamp, à L'Hôtel de Région de Rouen, aux Archives de Chartres, au Conseil Général de Seine Maritime, dans la collection Brittany Ferries et au musée de Nice - musée Bourdelle, Paris - musée de la Poste, Paris - musée des Beaux Arts, Le Havre - de Louviers, de Châteauroux, de Chartres, de Brive, d’Aix en Provence, de Gérone, de Sarajevo, de Shanghai, au centre d'art et de culture - Taegu, Corée - de Sarria - Espagne, dans les musées Japonais : Matsumoto, Fukuoka, Nagano, au Forum International de Tokyo, au Aoyama Spiral Hall de Tokyo, au Musée National de Chine à Pékin et au Musée National Chinois de Tianjin, au Musée National de Taiwan.

    Collections :
    Musée de Nice - Fondation Compagnie Générale des Eaux - Ville de Boulogne-Billancourt - Conseil Général de Seine Maritime - Centres Culturels Français de Casablanca, Marrakech - Musée de Sarajevo - Compagnie Brittany Ferries - Cap Gémini - Fondation Plage pour l'art – Laboratoire Liquitex, Le Mans - Musée Daubigny, Auvers sur Oise – Fondation OVALTO...
    Collections privées :
    France, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Suisse, Italie, Maroc, Liban, Etats-Unis, Mexique, Australie, Brésil, Chine, Singapour, Japon, Emirats Arabes…
    Prix et commandes :
    1991 : Prix Arletty, sélectionné pour la dotation
    1992 : Invité au grand prix d’art contemporain, Monaco
    1993 : Médaille d’Or et Grand Prix du Salon Des Artistes Français, Paris
    1994 : Sélection France Japon, exposition dans 12 villes au Japon organisée par la revue l’Oeil et la Nippon Télévision.
    1998 : Commande d’une peinture " trophée Jules Verne " Cap Gémini, Paris
    2004 : Prix Rugale Michailov 2004 de la fondation Taylor.
    2010 : Invité d’honneur au Salon de Vincennes
    2012 : Invité à La Biennale Off, Park Hyatt, golf Al Maaden - Marrakech
    Œuvres monumentales de la biennale de Marrakech, siège du groupe Alliances, Casablanca
    2014 : Invité d'honneur Salon des Artistes du Marais - Mairie de Paris - 4ème arrondissement
    2015 : Invité d'honneur Festival Puls’Art - Le Mans
    Réalisation d’une frise murale de 40 m2 en mosaïque de céramique pour le ministère de la culture marocain - Centre de documentation historique d’Essaouira
    2018 : Invité Kunst Doc Festival d’Art Contemporain de ULSAN - Corée du Sud.
    ”Tribute to Marcel DUCHAMP” Hommage au ready maker normand - Galerie de l’Hôtel de ville, Rouen
    2022 : Prix Adolphe Gumery de la Fondation Taylor attribué à un peintre voyageur

    Christophe Ronel : Les mots de la galerie


    C’était il y a 15 ans et je n’ai pas oublié. En visite au salon de Lille Art Fair, j’ai découvert au détour d’une allée les tableaux de Christophe Ronel. Interpellée, je me suis approchée et suis entrée dans ce monde onirique à m’y perdre. Toutes mes allées-venues me ramenaient à son travail. Quinze années plus tard et pour mon plus grand bonheur nous travaillons enfin ensemble. Christophe est passionné, lorsqu’il parle de sa peinture et de ce qui l’anime il vous communique son entrain et sa joie de vivre, c’est pour moi une émotion intacte comme au tout premier jour que je souhaite vous faire partager ici.
  • ROUSSELET Joëlle
    Artiste expressionniste Joëlle Rousselet est un révélateur de liens. Son travail met en exergue ce qui unit l’homme à la nature. « C’est un Paysage d’âmes où se joue une partition, à la fois végétale, minérale et organique, humaine et animale. » à bien y regarder ses personnages et visages sont à la fois matière, temporalité et histoire. Tel l’archéologue découvrant les vestiges humains qui révèlent au monde son histoire, le spectateur se délecte de cette plongée dans la source de toute vie. Joelle Rousselet peint les connections, le mouvement les mues,
    Il se joue un va et vient émotionnel entre les éléments de la nature et ses créations, une manière de se connecter au « vivant ». Joëlle Rousselet a intégré de très belles collections et a régulièrement de  très beaux articles de presse par les critiques d'art.

    Joëlle Rousselet : Les mots de la galerie


    J’ai découvert les œuvres de Joëlle Rousselet lors d’un Salon en 2020, elle était exposée par un confrère dont j’apprécie la sensibilité artistique. Plongée dans « l’âme » d’un des tableaux exposés j’ai eu la chance de rencontrer l’artiste. Il émane de Joëlle une grande sensibilité et beaucoup d’humilité, elle parle de son travail en toute simplicité et avec beaucoup de réserve. En 2021, Joëlle rejoint les artistes de la galerie !


    Exposition 2022