Née en 1968, Amey est une artiste peintre française. Issue d'un parcours atypique, Amey poursuit depuis de nombreuses années son travail artistique mais ce n'est que plus tardivement qu'elle décide de s'y consacrer pleinement. Dans un premier temps elle travaille sur l'architecture de lieux désaffectés, de vieilles coques de bateaux, de ports industriels s'intéressant au passé de ces espaces de vie aujourd'hui délaissés. Elle reviendra sur cette thématique quelques années plus tard avec un travail proche du street-art, des œuvres réalisées sur toile rouillée. Mais l'artiste ne s'arrête pas là elle explore des sujets plus actuels comme New-York, Saint Pétersbourg, Istanbul en proposant des œuvres en lien avec le recueillement. Toujours passionnée par l'humain elle nous livrera une série sur les geishas mettant en opposition les cultures et les techniques.
Les mots de la galerie
Ce qui nous a séduit dans le travail d’Amey, c’est la force qui se dégage de chaque toile, un univers qui parle de l’humain, sans pour autant le montrer. Amey ne se définit pas elle-même comme une artiste, elle préfère dire qu’elle peint ses émotions, le couteau a remplacé la plume et la toile le papier. Amey peint souvent en réaction à des événements, elle peut donc varier les sujets même si son terrain de prédilection reste l’architecture. C’est ce travail même qui nous a conduit à la représenter. Ses oeuvres lui ressemblent, peu de mots mais l’essentiel est dit.
Claire et Siri sont deux artistes, l’une Française, l’autre Norvégienne, qui peignent à quatre mains depuis bientôt dix ans. La spécificité de leur travail est le mélange de deux perceptions face au monde végétal. Cette complémentarité est leur signature.
Leur thématique de prédilection est « l’arbre », symbole commun à toutes les cultures et à leur mixité. La série « Racines » exprime la force de la nature par les oppositions de matière entre la rugosité du tronc de l’arbre et la légèreté de son feuillage.
Leurs oeuvres leur permettent d’exprimer leur émerveillement sans fin face à la multitude de des teintes.
" L’« Homme de Vitruve » structure nos toiles. Matière, couleurs et équilibre de nos arbres nous fournissent l’occasion de nous interroger sur nos propres racines et la place de l’homme dans le monde".
Claire et Siri espèrent ainsi contribuer à définir le sens de la VIE dans la conscience collective.
Les mots de la galerie
Le travail de ces deux artistes est un émerveillement constant devant un environnement qui parfois échappe à notre regard. La nature reprend sa place et le travail à 4 mains apporte cette complémentarité. J'ai particulièrement aimé cette approche de duo et ce partage au sens premier de l'art.
Né en 1971 à Saint Dizier en haute Marne, Jean Christophe Fischer se passionne pour la peinture dès son plus jeune âge. Ne trouvant pas la profondeur d'âme qu'il recherche, à 20 ans, il arrête la peinture et se tourne vers la musique, la danse. Jean Christophe devient alors percussionniste et travaille pendant une dizaine d'année avec de grands maîtres.
"François Kokelaere m'a fait gagner 20 ans de recherche, je lui dois beaucoup."
Plus de 10 années d'observation, de rencontres lui permettront de murir sa peinture, de puiser dans la vie des réalités obscures, de ressentir au plus profond de lui même des sentiments altruistes dont il prend totalement conscience. L'artiste reprend enfin ses pinceaux et se cherche dans l'abstrait...mais, à sa grande surprise, c'est l'humain qui apparaît.
"Je n'ai rien vu venir, ce fut une découverte, la matière m'a fait toucher ma raisonnance profonde. Alors, comme une analyse insidieuse, je suis parti à ma rencontre...il faut que j'explore tout ça..."
L'homme devient son sujet de prédilection. Miroir de l'âme, sa peinture dévoile une humanité pleine de doutes, d'interrogations, d'incertitudes...le visage qui apparait sur la toile exprime toute la solitude de l'être humain, ses douleurs, ses angoisses. D'hier ou d'aujourd'hui ces visages multiples pourraient être ceux de demain. Tous ces yeux nous scrutent, nous suivent, nous pénètrent et nous les entendons encore en nous éloignant. C'est assourdissant de vérité et troublant.
Les mots de la galerie
Avant même la création de la galerie j’étais irrémédiablement attirée par les œuvres de Jean-Christophe Fischer. Ma première « rencontre » artistique s’est faite via un magasine d’art, je ne pouvais détacher mon regard de ces yeux qui me scrutaient !!! dérangeant, certes mais tellement captivant. En 2013 je me décide et le contact pour lui proposer une collaboration, sans vraiment penser qu’il accepterait, nous étions une jeune galerie et lui bénéficiait déjà d’une belle représentation et d’une excellente notoriété. Son « oui » a été pour moi un cadeau inattendu, j’allais enfin avoir la possibilité de partager ce coup de cœur, de représenter son travail. Depuis 2014 je vous fais découvrir son univers et vous invite à le suivre dans sa création. Jean-Christophe est une personne engagée qui privilégie les rapports humains, un point commun qui nous relie et nous conforte dans notre collaboration.
Il y a peu, le déclic, faire Art de vivre ne suffit plus, elle concentre desormais son énergie créative à la réalisation d'oeuvres sensibles dans lesquelles la figure humaine est prééminente.
Peu importe le média, on retrouve une proximité dans sa manière de peindre et de sculpter. De la déconstruction expressionniste des codes académiques, forcenée parfois,émanent la tension, l'émotion.
Les mots de la galerie
Nous avons découvert les peintures d'Hellen Halftermeyer en 2017. L'émotion suscitée était telle que nous avons rapidement pris contact avec l'artiste. Des échanges intéressants, une approche très personnelle de la peinture, nous ont convaincues de présenter son travail en galerie. Une première rencontre avec l'artiste, suivie quelques mois plus tard d'une proposition artistique, donnaient du sens à notre future collaboration. En avril 2018, les premières toiles d'Hellen arrivent, un véritable plaisir que de découvrir ces oeuvres d'une sensibilté extrème. Hellen rejoint les artistes de la galerie et apporte une touche féminine, mystérieuse, profonde, au travail intense déjà présenté en galerie.
En parfaite harmonie avec l'esprit de la galerie nous suivons son travail avec beaucoup d'intérêt.
Michel Lagrange écrira un poème "Elle mystérieuse" inspiré par une oeuvre d'Hellen
"Apparition passage entre-deux de la vie
Univers émouvant
De vitrail spirituel
Sans les cloisons d’un plomb de bas étage
En ce grand rêve océanique
Une impression de femme
Évanescente
Émerge ..."