SUTTER Philippe
SUTTER Philippe
Philippe Sutter rend des hommages, hommage à la vie, hommage à l’amour et aux êtres aimés, hommage à la beauté et à son universalité. Il magnifie les émotions, suscite leur expression et initie une brèche dans notre obscurité viscérale pour accéder à la lumière. Beauté de l’âme, beauté de l’être, beauté de soi, sa quête fait ressurgir du plus pr...
Philippe Sutter rend des hommages, hommage à la vie, hommage à l’amour et aux êtres aimés, hommage à la beauté et à son universalité. Il magnifie les émotions, suscite leur expression et initie une brèche dans notre obscurité viscérale pour accéder à la lumière. Beauté de l’âme, beauté de l’être, beauté de soi, sa quête fait ressurgir du plus profond des chairs ce qu’il y a d’harmonie, de plénitude et de spiritualité en chacun de nous. Le vase Médicis, devient le symbole révélateur du lien : le pied ancré dans la terre, le cœur véritable alcôve des sentiments et la cloche ouverte tournée vers le céleste, le tout en parfait alignement trouve un équilibre salutaire nous élevant vers la lumière. Pour Philippe tout est vibratoire, des mots couchés sur une feuille, des sons entremêlés qui rythment son geste, des émotions qui nourrissent son travail. L’artiste recherche à l’infini le geste parfait qui révèlera le lien intrinsèque des 4 éléments dans une vibration sensorielle sublimée.
De la terre il extraira la porcelaine, des émaux cristallisés la lumière et cette symphonie des matières ira jusqu’à faire apparaître le mirage du cristal et de sa volupté. Ils ne sont pas plus de 50 au monde à maîtriser cette technique du feu qui les lie à la matière. Philippe Sutter s’est nourrit des techniques, des rencontres, de littérature et de philosophie encore et toujours.
 « De l’argile nous faisons un pot, mais c’est le vide à l’intérieur qui retient ce que nous voulons » Lao Tseu. En nous penchant au-dessus de ce pot, ce cratère, ce symbole circulaire de la contemporanéité, il se peut que nous puissions entendre Platon, Socrate, La Boétie, Voltaire ou Diderot nous chuchoter quelques pensées.

 

Les mots de la galerie

Philippe est arrivé à la galerie accompagné de Sophie Bassot, son amie artiste peintre, qui venait déposer les œuvres de son exposition. Il a posé le vase Médicis sur le bureau afin de me faire découvrir son travail et c’est à ce moment précis que l’émotion m’a envahie m’intimant silencieusement d’y apposer les mains, l’objet devenait œuvre d’art. J’ai alors caressé le cœur avec délicatesse, de manière presque religieuse. L’attraction était intense et moi qui n’est jamais présenté « d’objet » au sein de la galerie je n’ai pu me résigner à ce qu’il quitte le lieu. Cette même intimité était partagée 2 heures plus tard par un collectionneur qui, à peine passé le seuil, entrait lui aussi dans ce moment suspendu dans le temps, la rencontre avait eu lieu, il fait aujourd’hui partie de sa collection.
Jusqu’à cette rencontre inattendue je ne connaissais pas Philippe Sutter, nous avons inversé l’ordre des choses et c’est parfois essentiel. Il émane de Philippe une extrême sensibilité, sincérité, qui conjuguées à sa passion en font une personne habitée par la générosité à l’éloquence captivante dès lors qu’il s’agit de parler du Médicis.
Détails

SUTTER Philippe  Il y a 9 oeuvres.

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