Artigas Planas est un sculpteur espagnol né en 1960 et diplômé des beaux-arts en 1985. Il a été durant de nombreuses années enseignant au sein de l'école supérieure d'art de Barcelone et artiste. Menant de front ses deux carrières professionnelles totalement indissociables pour lui il est aujourd’hui retraité de l’enseignement et se consacre uniquement à la sculpture. Ses personnages glissent, rêvent, regardent, écoutent, se reposent ou pleurent mais ne tombent jamais de leur piédestal. La "femme" reproduite à l'infini car elle est l'infini nous confiera l'artiste. Artigas Planas la met à l'honneur et la décline associant ainsi des couleurs allant du bleu vert au noir. Pour l'artiste la composition ne se limite pas au bronze, elle va au delà et occupe plus largement son univers. Artigas Planas situe son œuvre dans l'espace, dans la matière, en lui composant des socles en corten ou métal recouvert d’une patine rouille, parfois imposants mais toujours harmonieux. De la sculpture murale à celle sur socle, l'artiste crée sans jamais se lasser.
Artigas Planas a intégré de nombreuses collections et continue d'être présent en Espagne mais aussi au Danemark, en Norvège, en Allemagne, en Belgique et en France
L'artiste a réalisé pour la ville de Talence l'œuvre monumentale visible à l'entrée des nouvelles Halles, voir l'œuvre
Artigas Planas : Les mots de la galerie
Il y a quelques années, je faisais face aux sculptures de Joan, lors d'un salon à Nîmes. Voyant que mon regard ne quittait pas son stand, la galeriste qui le représentait est venue me parler de son travail et m'a proposé de me présenter l'artiste qui devait venir sur le salon. Il ne nous a fallu que quelques minutes pour établir ce lien de confiance qui caractérise notre relation. Depuis 2012 les" petites bonnes femmes" de Joan habitent la galerie et font le bonheur de nos clients. Une belle réconnaissance pour cet artiste qui verra en 2018 une de ses sculptures, représenter la ville de talence grâce à "Ville envie". Sa sculpture monumentale vous accueillera aux Halles de Talence (33)
Patrick BERTHAUD est passionné par la sculpture dès son plus jeune âge. Il est reçu comme Compagnon Sculpteur sur Pierre en 1998 et travaille sur les chantiers des cathédrales, une belle experience qui continue d'alimenter sa passion pour la sculpture. Ses différentes expériences le conduisent à maîtriser, de nombreux matériaux comme le bronze, les résines, la pierre et les terres cuites. Patrick Berthaud poursuit dans cette direction et crée en 2001 son atelier.
L'artiste réalise alors de nombreuses commandes publiques mais se réserve aussi du temps pour sa création et pour la formation, ancien Compagnon il a gardé en lui l'importance de la transmission.
L'univers artistique de Patrick Berthaud tourne autour de ses interrogations sur la nature humaine, ses forces, ses faiblesses, ses émotions, et ses limites. Des oeuvres porteuses de messages. Un travail récent sur la série "Les Labyrinthes" révèle toute la maîtrise et toute la puissance de l'artiste.
Patrick Berthaud : Les mots de la galerie
Patrick Berthaud était en déplacement à Bordeaux lorsqu’il est venu visiter la Galerie. Il s'est retrouvé dans l'univers artistique que nous représentions et a discuté avec Juliette d’une possible collaboration. Ma première rencontre avec l’artiste a été le book qu’il nous avait déposé. C’est alors que j’ai découvert "Contact", le coup de cœur a été immédiat. De cette sculpture émane une puissance surprenante qui fige l’instant. Patrick Berthaud réalise de nombreuses sculptures monumentales, il maîtrise son art sans pour autant perdre l’émotion et la sensibilité. Après quelques échanges, nous avons convenu ensemble d’une première introduction de ses œuvres en galerie. Claude Bertrand, né en 1949, se forme initialement au métier de paysagiste horticulteur mais la réalité du métier ne correspond pas à son âme de poète, lui qui pensait se rapprocher de la nature et de l’essence même de la vie trouve alors un second souffle dans l’enseignement. Les rencontres, la transmission et l’humain prennent une place importante dans son quotidien. En parallèle de sa vie professionnelle il travaille le bois et s’initie à la sculpture par le biais de stages puis il découvre le marbre noir, une révélation, une rencontre inattendue. Ce matériau noble et exigeant nécessite une grande expertise et Claude Bertrand se passionne pour ce travail minutieux, sa sculpture évolue, son style se précise et lui ouvre les portes des plus grandes galeries. Pour autant Claude continue d’enseigner mais cette fois-ci la sculpture, ne pouvant se résoudre à s’éloigner de ce qui nourrit son être : l’humain.
La rencontre d’un nouveau matériau, le schiste et plus particulièrement des anciens piquets de vigne relance sa curiosité, il décide alors de redonner vie à une pierre ancrée dans la terre, la vigne, marquée par des années d’exploitation et d’en faire revivre toute la beauté. Le schiste utilisé par Claude Bertrand est feuilleté de fer ce qui lui donne dans son aspect brut cette oxydation chaleureuse et vivante. Les mains de l’artistes se laissent alors guidées par la composition naturelle de la pierre respectant ce que la nature lui offre, il joue avec les aspérités, les nuances et dessine des silhouettes élancées, féminines, comme partie intégrante de l’univers. Chaque œuvre est un hommage à la nature, à la vie.
Aujourd’hui Claude Bertrand partage son temps entre la recherche de blocs de schiste, la sculpture et l’enseignement, des activités absolument indissociables et très similaires, enseigner c’est trouver « la pierre » qui est en chacun et lui permettre de révéler ce qu’elle a de beau, une analogie, un syllogisme, une révélation qui font de son quotidien un hymne à la vie.
Les mots de la galerieUne rencontre humaine d’une extrême générosité tout comme l’est le travail de l’artiste. Les œuvres et l’artiste sont enracinés dans la vie, la terre, la nature. Sincère et à l’écoute Claude respecte autant le matériau que le personnage qui prend naissance entre ses mains, il magnifie la roche l’invitant à révéler ses secrets les plus enfouis.
Pascal Borghi se fait la mémoire d’un passé, le témoin d’une époque. Très jeune il s’engage dans l’armée et passe 2 années au Liban en pleine guerre civile. A peine âgé de 20 ans il gardera de cette période des traces indélébiles et la conviction intime que cela doit servir à dénoncer et prendre conscience. En 2001, alors que rien ne l’y préparait, il découvre la terre. Ses doigts effleurent et se plongent dans la matière, une sensation qu’il n’oubliera jamais. Inévitablement des corps surgissent d’entre ses mains, relatant ce passé douloureux mais rendant aussi hommage à la résistance de l’homme. Pascal Borghi apprend à dompter la matière. Avec le temps et la pratique il en extraira l’essentiel. Son travail est brut, aucune fioriture y compris dans les supports. Ses œuvres en grès ou bronze sont généralement plantées en haut d’une tige comme élévation du corps vers un monde meilleur. Toute la force de l’artiste réside en sa sincérité et son humanité. Chaque œuvre est viscérale, indispensable.
Pascal Borghi : Les mots de la galerie
Tout d’abord c’est un mail reçu il y a quelques années qui a attiré mon attention. Pascal me contactait de la part d’un confrère. J’ai été captivée par la force et la conviction des œuvres présentées mais ce n’est que plus tard que nous avons repris contact. Le travail avait encore évolué, on arrivait à l’essentiel, à la sculpture irréductible. Pascal est passé me présenter ses œuvres en galerie, un sentiment qui prend naissance au plus profond de soi, voilà ce que l’artiste venait de m’offrir. J’ai écouté Pascal me parler de sa vie, de ses sentiments, sa sincérité et sa simplicité m’ont conquise.
Exposition 2022 Artiste au plus profond d’elle-même Val CARR-ORTOLAN , née au Gabon en 1965, a commencé par la peinture, son premier amour, pour finalement se révéler à travers la sculpture il y a plus de 20 ans.
C’est en 2005 que l’on découvre pour la première fois son travail. Une identité artistique très marquée dans laquelle puissance, force et douceur s’entremêlent invitant la main à toucher, ressentir, percevoir l’intention de l’artiste.
Val nous fait redécouvrir la sculpture à travers son matériau de prédilection, le papier. Des œuvres tout en finesse, délicates et imposantes à la fois, des patines douces et sobres restituent pleinement la volonté de l’artiste.
Val Carr. Ortolan travaille sur 2 thèmes de prédilection l’homme et l’animal, séparément ou constituant le duo indissociable de l’histoire qu’elle nous raconte.
En 2013, Val Carr-Ortolan obtient la seconde mention spéciale du jury lors de la 11ème Biennale internationale de sculpture de Rambouillet, en 2016, le second prix de sculpture et le prix Univers des arts lors de l'Académie internationale des arts à Paris.
En 2017, elle remporte le prix des artistes et le prix du public lors du trophée Carrare qui se tient au haras national de Saint-Lô.
Découvrez l'exposition 2024 à la galerie Bouillon d'art à BordeauxLes mots de la galerie
J’ai découvert les œuvres de Val sur un salon d’art, elle y présentait des œuvres plus captivantes les unes que les autres. Une merveille, un trésor, la main glisse involontairement sur l’œuvre, le toucher devient extraordinaire la sensualité de l’œuvre et du matériau se révèlent comme une évidence. J’ai acquis une de ses œuvres pour l’offrir à une personne qui m’est très chère, la magie de l’œuvre a opéré, l’émotion a parlé, un moment que je n’oublierai jamais. La rencontre avec l’artiste a été toute aussi naturelle et nous avons décidé de travailler ensemble.
Pascal Chesneau, né en 1967 en Bretagne, choisit un tout autre chemin professionnel que celui qu’on lui connaît aujourd’hui en se formant au métier de chaudronnier tuyauteur. Après quelques contrats au début des années 2000 il décide de compléter sa connaissance des matériaux et se forme au métier d’ébéniste qui agit sur lui comme un révélateur, sculpter est une évidence. Pascal s’imagine alors en sculpteur sur bois mais la ville de Lisieux lui commande une œuvre en métal destinée à être implantée sur un rond-point, le métal le rattrapait !
En 2014, il obtient le prix Wildlife Artist of the Year de la prestigieuse
Fondation Shepherd à Londres, qui a été le véritable déclencheur de sa carrière. Très impliqué dans la sauvegarde des espèces menacées, Pascal Chesneau collabore d’ailleurs avec la Fondation depuis cette époque. Outre l’envie de donner de la transparence au métal, plus de légèreté, on peut aussi y voir le symbole de ces animaux en voie de disparition.
L’artiste chine des pièces automobiles, capots, toit pour leur redonner vie en les ciselant telle de la dentelle. Les animaux sauvages naissent entre ses doigts experts, quelques lignes, juste le nécessaire et l’œil fera le reste.
Prix -Prix Rosini, Snaa Bry sur Marne 2013 –
-Prix Wildlife Artiste Of the Year, Fondation David Shepherd 2014
-Médaille de d’argent, Salon des ---Artistes Français, Art Capital 2014
-Prix Estades, Snaee Bry sur Marne 2015
-Prix de la Fondation Taylor, Salon des Artistes Français, Art Capital 2015
Les mots de la galerieJe connais le travail de Pascal Chesneau depuis quelques années, j’aime son agilité, ses mains de magicien qui à partir d’un matériau dur et opaque arrivent à ébaucher une silhouette légère et fragile, à exhauster la puissance et la fragilité des espèces animalières. C’est avec un plaisir non dissimulé qu’il rejoint les artistes de la galerie.
Originaire du Nord de la France, formée aux Beaux Arts de Lille et de Roubaix, sculpteur depuis l’âge de 20 ans, C.Cheuva travaille dans l’urgence une sculpture proche de l’expressionnisme. Sa signature reste puissante et spontanée. Plus récemment, elle oriente ses créations dans le plâtre patiné, et le bronze.
A l’année, Elle dirige un atelier de modèles vivants ainsi que des stages et des week-ends à thèmes.
Présente dans de nombreuses expositions personnelles et collectives, son travail est positionné en galerie et salon d’art International.
Artiste permanent depuis 2010 dans diverses galeries européennes.
Elle évoque la vie de chacun, de tous, d’une génération. Ce sujet universel nous confronte à une réalité dérangeante mais profondément vraie. L’artiste nous invite ainsi à réagir, à réfléchir, et à mettre un terme à cette passivité pour devenir réellement acteurs dans notre société.
Chantal Cheuva : Les mots de la galerie
J'ai découvert le travail de Chantal Cheuva sur un salon à Lille, ses sculptures à quelques mètres de moi, me captivaient. Une très belle énergie se dégageait de ce travail et la présence de ces "femmes en marche" devenait addictive. Quelques mois plus tard l'artiste me contactait afin de me proposer une collabration. J'ai alors découvert une artiste d'une grande sensibilité, très attachée à la relation humaine. J'ai eu le grand plaisir de la compter parmi nos artistes et de la présenter à Knocke, en Belgique, avant de faire découvrir son travail à Bordeaux.
Exposition 2023 Née en 1959 à Etterbeek, Chantal de Sutter est depuis son plus jeune âge attirée par l’art. Sa rencontre avec celui qui deviendra son époux, Robert de Sutter, sera un événement décisif dans sa vie. Passionnés tous deux par la sculpture, ils créent une fonderie d’art et réalisent à la cire perdue les œuvres des artistes. Il ne restait alors plus qu’un petit pas à faire pour travailler sur leurs créations artistiques. Chantal a exploré des univers très différents laissant aller son imaginaire vers l’enfance mais aussi vers la femme et sa féminité. Son travail a eu un tel succès que l’artiste n’a pu continuer son travail de fondeur et après 20 années à osciller entre fonderie et atelier, Chantal s’est exclusivement consacrée à ses créations artistiques. Présente dans les plus grandes galeries l’artiste bénéficie d’une belle notoriété.
Chantal de Sutter : Les mots de la galerie
Dans un premier temps j’ai découvert son univers enfantin, avec des ballons colorés, des enfants pointant leurs nez vers le ciel, des chevaux tout droit sortis de l’imaginaire. Chantal créait une ambiance féérique qui attirait les regards. Puis j’ai découvert au fil des années un nouveau travail tout aussi intéressant, des personnages, longilignes, raffinées et emprunts de sensibilité, qui mettent en exergue féminité et élégance. Robert De Sutter, sculpteur Belge né en 1957 à Forest, fils de Clément De Sutter créateur de bijoux et fondeur à cire perdue et petit fils du peintre Ernest De Sutter, est tombé inévitablement dans le monde de l'art. Il suit des études aux arts et métiers de Bruxelles dans les années 70 et affine sa formation aux côtés de grands artistes tels que Rick Poot, Jef Vanturenhout, Pierre Caille, Olivier Leloux...et travaille différentes matières : le bronze, la pierre, la terre et la cire.
En 1977 il rencontre Chantal de Block et tous deux créent une fonderie d'art à cire perdue dans laquelle ils réalisent les oeuvres en Bronze de nombreux artistes. Après 20 ans de métier comme fondeurs, ils décident de ne se consacrer plus qu'à leurs créations personnelles. Stylés et affinés, les personnages de Robert affichent une grande sobriété. Les bronzes s'étirent et s'installent dans des pauses d'une rare élégance où la ligne et la courbe tiennent une place essentielle, coiffés de coquillage, oeuf d'autruche, de céramique de couleur qui ne manquent pas de souligner la beauté intrinsèque de son travail.
Robert de Sutter : Les mots de la galerie
Le travail de l'artiste nous a été présenté par un agent d'artiste. J'ai immédiatement été séduite par l'univers "irréel" de Robert. Des personnages aux silhouettes simplifiées, des attitudes simples, des corps en conversation. L'alliance bronze et céramique apporte douceur et sérénité, un univers atypique que nous souhaitions partager avec nos collectionneurs. L’être humain est au cœur du travail d’Elisabeth Dupin-Sjöstedt. Ces corps étirés, aux formes suggérées, sont tantôt statiques, tantôt en mouvement. Les visages travaillés laissent transparaitre une personnalité mystérieuse.
L’artiste nous transporte dans différentes époques, passées ou futures, réelles ou fantasmées.
Le terre, faïence ou grès, permet à l’artiste de donner vie à ses personnages. Le tissu, le bois ou le sable viennent parfois se mêler à ces corps.
L’artiste, qui a étudié l'Histoire à la Sorbonne et l'Histoire de l'Art à l’Ecole du Louvre, remporte de nombreux prix et récompenses. Elisabeth propose une balade à travers des mondes singuliers, et nous donne envie d’en imaginer de nouveaux, peuplés de ses mystiques êtres.
« Comment aborder ce monde, sinon avec le corps que nous habitons. Grâce à lui, nous voyons, sentons, devinons cet univers multiple et magique. Les visages et les personnages que je réalise en terre, me permettent d’explorer davantage encore la matière, mais aussi son essence. Lorsque je travaille un visage, j’attends que quelqu’un apparaisse. Quand cela se produit, l’esprit et la matière se mêlent alors, et tout prend un sens. Là réside une dualité que je cherche à chaque fois à définir et à réunifier.
A travers cette quête, beaucoup de visages et de personnages se présentent. On ne peut définir ni le pays, ni l’époque auxquels ils appartiennent. Mais ils ont en commun cette humanité mystérieuse, mouvante, animée par l’invisible. » Elisabeth Dupin-Sjöstedt
Elisabeth Dupin-Sjöstedt : Les mots de la galerie
Nous allons vers les artistes mais ils viennent aussi vers nous. Elisabeth Dupin Sjöstedt est venue en galerie lors d’un séjour à Bordeaux. Elle s’est sentie dans son environnement et a passé du temps à découvrir le travail des autres artistes. Après quelques échanges elle m’a présenté son travail. Non seulement j’avais beaucoup apprécié la personne, mais la découverte du travail était toute aussi intéressante. La décision de travailler ensemble était une évidence. Elisabeth a un univers très doux, dans lequel nous nous sentons bien immédiatement. Des visages, des couples, réalisés en porcelaine, expriment une grande délicatesse. Elisabeth a apporté une touche de douceur dans la galerie et c’est toujours avec grand plaisir que nous découvrons ses nouvelles œuvres. Béatrice Fernando a suivi des études en histoire de l'art avant de se consacrer entièrement à la sculpture. Le travail de la matière est chez elle un besoin vital de donner vie de ses mains. Ses oeuvres, aux identités singulières sont faites d'une nouvelle matière dont l'artiste a le secret. Ce mystérieux mélange, composé entre autres de grès, de sable et de céramique, permet à Béatrice de créer des sculptures souvent longilignes, à l'allure brute et aux traits expressifs.
L'artiste pose un regard perçant sur l'Homme et nous invite à sonder l'âme de ses oeuvres. Présente sur le marché de l'art contemporain, elle a exposé dans de nombreuses galeries. Béatrice Fernando a reçu en 2010 le diplôme de la médaille de Bronze des Arts, Sciences et lettres à Paris pour "Originalité de la matière". En 2011, le 13ème salon International de Pezenas lui remet la médaille d'or.
Béatrice Fernando : Les mots de la galerie
Béatrice Fernando m’a fait découvrir son univers il y a plusieurs années. A l’époque J’avais déjà été interpellée pour ses œuvres qui tournaient autour de la tauromachie. En 2016, je l’ai croisée sur un salon d’art avec de nouveaux sujets qui correspondaient davantage à nos orientations artistiques. Réservée et amicale, Béatrice a accepté notre proposition de collaboration et depuis nous avons le plaisir de représenter son travail. Béatrice a son univers mais aussi une technique mise au point, un matériau de sa composition. Ses sculptures ont une incroyable présence qui peut parfois être dérangeante. Béatrice fait partie de ces sculpteurs qui ne laissent pas indifférents. Née en 1975
Bérénice Fourmy est depuis toujours attirée par l’art. Petite elle se souvient avoir été intriguée par les peintures médiévales sacrées de la petite église de son village, elle était comme hypnotisée. C’est donc tout naturellement, que quelques années plus tard, elle choisit d’entreprendre des études d’Histoire de l’Art et se spécialise dans les peintures murales médiévales. En 2002 elle publie un ouvrage intitulé « Voir et Croire, peintures murales médiévales en Touraine ».
Très manuelle, Bérénice aime travailler la pierre et tous matériaux qu’elle a à disposition, aussi c’est tout naturellement qu’elle entreprend en parallèle des cours du soir dans un atelier de céramique en Touraine puis dans les Vosges.
Peu à peu, la terre prend de plus en plus de place dans son quotidien jusqu’à ce qu’elle s’y consacre pleinement à partir de 2008.
Au début ce sont des visages qui apparaissent au milieu d’autres matériaux, Bérénice aime allier la terre à d’autres matières, elles s’enrichissent et se subliment tout en gardant la sobriété et la pureté des images sacrées qui ont nourri l’artiste dans sa jeunesse. La douceur des lignes et des sujets, traduisent une volonté d’aller à l’essentiel, la palette de couleurs est restreinte, la terre prédomine, le message apparaît. Depuis peu les corps ont pris forme et soutiennent l’expression singulière des visages marquée par l’étonnement, ils se perchent sur des supports en parfaite harmonie avec les personnages et viennent apporter encore plus de légèreté. Les sculptures de Bérénice Fourmy sont magnifiées par l’alliance de différents matériaux et par une simple patine de cire, s’affranchissant de l’émail afin de retourner à la vérité de la terre nue.
Marquée par son séjour de quelques années à Tahiti, Bérénice enrichit aujourd’hui ses œuvres d’éléments de la nature que lui offrent les îles (noix de coco, coquillages, coraux…) veillant toujours à garder la simplicité et l’authenticité de ces personnages.
Décourvir l'exposition 2024Bérénice Fourmy : Les mots de la galerie
Bérénice m’a contactée début 2024 pour me présenter son travail. Dans un premier temps j’ai découvert les photos qui étaient jointes au mail et le coup de cœur a été immédiat. J’ai aimé la simplicité, la terre gardée dans son état naturel, la palette monochrome n’apportant aucune fioriture et le questionnement sous-jacent. Ces petits personnages perchés surplombant un monde qui suscite tant d’interrogations, semblaient parfois surpris, d’autres fois stupéfaits, ou encore inquiets mais toujours enveloppés d’une grande douceur et de bienveillance. Nous avons alors échangé de vive voix et j’ai apprécié l’énergie qui se dégageait de l’artiste, son travail lui ressemblait. Je suis ravie de partager avec vous ce joli coup de cœur qui à n’en pas douter ira aussi attiser vos émotions.
Designer, technoplasticien, diplômé de l'école des Beaux Arts de Toulouse, Bertrand Grégoire débute sa carrière en créant l'agence de design I.D.forme.
Il obtient le Gold award du Medical Design Excellence Awards de New-York en 2008.
Au travers d’un subtil mélange contemporain de Pop’art et de pixellisation 3D, l'artiste nous propose ici une série de bustes antagonistes, opposant leurs deux moitiés faciales, tant par leurs définitions et leurs matières, que par leurs textures et couleurs.
Il aborde dans cette nouvelle série aux inspirations iconiques diverses, des thèmes qui lui sont chers ; Vénus préhistorique, divinités antiques, vanités, tout en revisitant les registres bestiaires et autres figures de la BD et du dessin animé…
L’artiste nous emmène dans un univers matriciel/sensoriel ; de la noirceur profonde d’une matrice abrupte aux éclats brillants des strass, de l’implacable modernité du cube à la sensibilité des volutes classiques dorées à la feuille, comme pour mieux exprimer l’ambivalence qui réside en chacune de nos personnalités complexes.
Autant de visages qui semblent émaner de leur moule matriciel, figures naissantes de leur gangue conceptuelle, passant d’une ébauche virtuelle pixélisée à leur expressivité bien réelle.
A l’heure des imprimante 3D et du tout numérique, si l’artiste s’en inspire comme postulat de départ, la facture de ses œuvres en revanche, n’en demeure pas moins artisanale, dans la tradition du modelage et de la résine coulée dans son atelier, en séries très limitées, qui en fait des pièces d’exception.
Alors que la sculpture conventionnelle s’efforçait de « montrer » et que l’art contemporain ne fait que « démontrer », le travail de l’artiste s’inscrit dans une démarche contemporaine, tout en confirmant son amour profond pour la matière
Bertrand Grégoire : Les mots de la galerie
Bertrand Grégoire est venu présenter ses oeuvres en galerie 2012. Dans la lignée des ready-made, l’artiste conjuguait récupération et création, mêlant techniques de détournement et fonderie où se côtoient pièces mécaniques et bidons usés. Cela a été un coup de cœur, un travail vraiment atypique que nous avons immédiatement présenté en galerie et qui a connu un franc succès.
Toujours en recherche et perfectionniste, Bertrand m’a annoncé un nouveau travail que j’attendais avec impatience sans trop savoir à quoi m’attendre. La surprise a de nouveau été au rendez-vous et sans hésitation j’ai décidé de vous le présenter. Bertrand Grégoire prend un réel plaisir à chercher, concevoir, créer ce nouveau travail montre encore une facette de sa création artistique nul doute que nous aurons encore de bonnes surprises. Au départ une attirance vitale pour la terre. Anne Guerrin, fille d'agriculteur, touche la terre depuis son enfance, la respire, la triture, un besoin vital qui n'a cessé de l'habiter. Après plusieurs déménagements c'est dans le superbe écrin du parc naturel du haut Languedoc, là où les éléments naturels expriment leur force et sont propices à la création qu'elle décide de se poser et d’installer son atelier.
Les « Sages » sont des êtres universels qui ont traversé le temps, il y a en eux quelque chose qui est de l'ordre de la mémoire ancestrale. Ils sont nés du cheminement d'une vie, d'un intérêt pour le sacré, celui-ci se manifestant sous plusieurs formes, rites, symboles, mythes, lectures... l'observation de l'homme placé au centre de tout. Ceux qui portent des jupes ou robes à travers le monde et qui attirent son attention sont les religieux mais aussi certains danseurs de butô.
Anne Guerrin : Les mots de la galerie
J’ai rencontré Anne en 2014, elle avait alors des engagements qui, malgré l’intérêt que j’ai immédiatement porté à son travail, ne nous ont pas permis, à cette époque, de collaborer. Fin 2019 l’artiste, libérée de ses engagements, reprend contact avec un travail qui s’affirme, des personnages encore plus charismatiques, un univers qui me séduit.
Les œuvres parlent de ruptures, de spiritualité, de transversalité, une approche qui me séduit. Découvrez Hellen Halftermeyer, une Artiste Douée en Sculpture sur Fil de Fer et en Peinture
Hellen Halftermeyer est une artiste polyvalente et innovante, réputée pour ses captivantes sculptures en fil de fer et son talent en peinture. Ses œuvres sculpturales uniques nous invitent à explorer des formes et des volumes qui ne se révèlent pas immédiatement à l'œil. Ce n'est qu'en suspendant ou en accrochant ses sculptures au mur que leur véritable essence prend forme, offrant une nouvelle perspective et dimension à l'espace qui les entoure.
Un Art Qui Invite à la Réflexion
Les sculptures en fil de fer d'Hellen Halftermeyer se distinguent par leur capacité à engager le spectateur dans une interaction visuelle active. Chaque pièce, élaborée avec une précision méticuleuse, projette des ombres et des formes qui invitent à la découverte et à l'interprétation personnelle, enrichissant ainsi l'expérience artistique. Son travail expressif est une extension naturelle de sa carrière en tant que peintre établie, où elle a toujours cherché à repousser les limites des médiums traditionnels.
Une Carrière Artistique Riche et Diversifiée
Avant de se distinguer dans le monde de la sculpture en fil de fer, Hellen Halftermeyer a acquis une solide réputation en tant que peintre. Son passage à la sculpture a été marqué par un désir d'explorer de nouvelles formes d'expression et de manifester ses idées créatives dans l'espace tridimensionnel. Ses sculptures et ses peintures sont présentes dans plusieurs collections privées et publiques, et elle a été reconnue dans de nombreux salons d'art et expositions internationales.
Contributions et Reconnaissances
En plus de ses réalisations artistiques, Hellen Halftermeyer est activement impliquée dans la communauté artistique, partageant son expertise avec de jeunes artistes et participant à des projets collaboratifs qui visent à promouvoir l'art et la créativité. Son engagement pour l'art ne se limite pas à sa propre création ; elle est également une fervente supportrice des initiatives qui facilitent l'accès à l'art pour tous.
Visitez la Galerie pour Plus de Découvertes
Pour découvrir les œuvres fascinantes d'Hellen Halftermeyer, nous vous invitons à visiter notre galerie en ligne où vous pouvez explorer sa collection complète de sculptures en fil de fer et de peintures. Chaque œuvre est une invitation à repenser la manière dont nous percevons l'art et l'espace autour de nous.
Giorgio Laveri, est un artiste italien déjà présent dans de nombreux musées, consécration de plus de 45 ans de vie artistique. Giorgio est né en 1950 à Savone. Acteur, assistant plateau, metteur en scène, il réalise son premier film en 1978. Giorgio Laveri est un passionné qui a toujours donné sans compter. Généreux, l'humain reste sa priorité. Très jeune il a découvert la céramique par l'un des maîtres de la discipline : Lucio Fontana qui l'initia à ce qui deviendra sa grande passion.
Giorgio garde de cette période de sa vie un magnifique souvenir, marcher sur les traces des grands maîtres, s'en nourrir et leur rendre hommage, rien de plus beau pour l'artiste.
Giorgio reste l'artiste pluridisciplinaire de ses débuts, il enchaine le cinéma, le théâtre, la peinture, la céramique. Depuis 1974 il a écrit et réalisé 11 films et plus 19 pièces de théâtre dont le "Mariage Bet" lauréat du Prix de la critique au "Cinéma à domicile" du festival de Rome.
En 1990, il va plus loin dans sa recherche en créant sa première pièce de théâtre sur le thème "Céramique-lumière-mouvement", dans laquelle "des acteurs et de la céramique interagissent sur la scène sur une chorégraphie lumineuse".
En 1993, il adhère au groupe français Art mobil avec lequel il projette une série d'événements en Italie et en France, comme la signature avec Patrick Moya et Véronique Champollion du Manifeste du Mouvement Artistique Méditerranée, toujours en évolution.
En 1996, il fonde le département de la santé mentale de Gênes, "II Giardino del Mago" avec lequel il produit une série d'œuvres liées au théâtre et au cinéma expérimental.
Au total c'est plus de 200 manifestations organisées entre cinéma, théâtre, spectacles et expositions.
En 2017 l'Italie lui rend hommage avec une exposition d'une envergure exceptionnelle.
Giorgio Laverie : Les mots de la galerie
J'ai découvert "Le rouge à lèvres" de Giorgio Laveri sur un salon à Paris en 2012, Ce travail remarquable, cachait un artiste d'une grande sensibilité au parcours atypique. J'ai rencontré Giogio quelques heures plus tard sur stand et suis repartie avec ses œuvres. Cette confiance donnée spontanément m'a beaucoup touchée. Quelques années nous ont permis de mieux nous connaitre et de trouver toujours autant de plaisir à travailler ensemble. Giorgio propose des œuvres contemporaines, des objets de la vie qui reprennent sens et vie entre ses mains.
Exposition 2022 Mirogi a exercé comme kinésithérapeute et ostéopathe ce qui lui a permis de parfaire ses connaissances de l'anatomie. Un concours de circonstances incroyable allait modifier son parcours lorsqu'elle découvre en 1999 l'atelier d'Annick Aublet. Mirogi travaille alors jours et nuits pour retranscrire des années d'expérience comme kiné. Le corps, elle le maîtrise, reste à lâcher prise et à se laisser aller à sa perception de la féminité.
L'artiste travaille à partir de modèles vivants dans l'atelier et a pour habitude de finir les pièces chez elle, en particulier les mains et les visages qui demandent beaucoup de minutie.
Mirogi réalise des oeuvres abouties où les patines retranscrivent parfaitement les jeux de lumière sur les corps. Mirogi est une artiste au style affirmé ,exposée dans les plus grandes galeries. Nombre de ses bronzes ont intégré de belles collections en France et à l'étranger.
Mirogi : Les mots de la galerie
Les sculptures de Mirogi m'ont été présentées par un agent d'artiste. Outre l'aspect esthétique de son travail, j'ai apprécié les postures et la connaissance du corps. Les oeuvres de Mirogi sont atemporelles, on ressent pleinement toute la féminité de ses sujets et leur fragilité. Par la suite j'ai eu le plaisir de rencontrer l'artiste et de partager avec elle sur son travail, une belle rencontre qui ne fait que confirmer le ressenti que l'on a devant ses oeuvres. Philippe Sutter rend des hommages, hommage à la vie, hommage à l’amour et aux êtres aimés, hommage à la beauté et à son universalité. Il magnifie les émotions, suscite leur expression et initie une brèche dans notre obscurité viscérale pour accéder à la lumière. Beauté de l’âme, beauté de l’être, beauté de soi, sa quête fait ressurgir du plus profond des chairs ce qu’il y a d’harmonie, de plénitude et de spiritualité en chacun de nous. Le vase Médicis, devient le symbole révélateur du lien : le pied ancré dans la terre, le cœur véritable alcôve des sentiments et la cloche ouverte tournée vers le céleste, le tout en parfait alignement trouve un équilibre salutaire nous élevant vers la lumière. Pour Philippe tout est vibratoire, des mots couchés sur une feuille, des sons entremêlés qui rythment son geste, des émotions qui nourrissent son travail. L’artiste recherche à l’infini le geste parfait qui révèlera le lien intrinsèque des 4 éléments dans une vibration sensorielle sublimée.
De la terre il extraira la porcelaine, des émaux cristallisés la lumière et cette symphonie des matières ira jusqu’à faire apparaître le mirage du cristal et de sa volupté. Ils ne sont pas plus de 50 au monde à maîtriser cette technique du feu qui les lie à la matière. Philippe Sutter s’est nourrit des techniques, des rencontres, de littérature et de philosophie encore et toujours.
« De l’argile nous faisons un pot, mais c’est le vide à l’intérieur qui retient ce que nous voulons » Lao Tseu. En nous penchant au-dessus de ce pot, ce cratère, ce symbole circulaire de la contemporanéité, il se peut que nous puissions entendre Platon, Socrate, La Boétie, Voltaire ou Diderot nous chuchoter quelques pensées.
Philippe : Sutter : Les mots de la galerie
Philippe est arrivé à la galerie accompagné de Sophie Bassot, son amie artiste peintre, qui venait déposer les œuvres de son exposition. Il a posé le vase Médicis sur le bureau afin de me faire découvrir son travail et c’est à ce moment précis que l’émotion m’a envahie m’intimant silencieusement d’y apposer les mains, l’objet devenait œuvre d’art. J’ai alors caressé le cœur avec délicatesse, de manière presque religieuse. L’attraction était intense et moi qui n’est jamais présenté « d’objet » au sein de la galerie je n’ai pu me résigner à ce qu’il quitte le lieu. Cette même intimité était partagée 2 heures plus tard par un collectionneur qui, à peine passé le seuil, entrait lui aussi dans ce moment suspendu dans le temps, la rencontre avait eu lieu, il fait aujourd’hui partie de sa collection.
Jusqu’à cette rencontre inattendue je ne connaissais pas Philippe Sutter, nous avons inversé l’ordre des choses et c’est parfois essentiel. Il émane de Philippe une extrême sensibilité, sincérité, qui conjuguées à sa passion en font une personne habitée par la générosité à l’éloquence captivante dès lors qu’il s’agit de parler du Médicis.