Artigas Planas est un sculpteur espagnol né en 1960 et diplômé des beaux-arts en 1985. Il a été durant de nombreuses années enseignant au sein de l'école supérieure d'art de Barcelone et artiste. Menant de front ses deux carrières professionnelles totalement indissociables pour lui il est aujourd’hui retraité de l’enseignement et se consacre uniquement à la sculpture. Ses personnages glissent, rêvent, regardent, écoutent, se reposent ou pleurent mais ne tombent jamais de leur piédestal. La "femme" reproduite à l'infini car elle est l'infini nous confiera l'artiste. Artigas Planas la met à l'honneur et la décline associant ainsi des couleurs allant du bleu vert au noir. Pour l'artiste la composition ne se limite pas au bronze, elle va au delà et occupe plus largement son univers. Artigas Planas situe son œuvre dans l'espace, dans la matière, en lui composant des socles en corten ou métal recouvert d’une patine rouille, parfois imposants mais toujours harmonieux. De la sculpture murale à celle sur socle, l'artiste crée sans jamais se lasser.
Artigas Planas a intégré de nombreuses collections et continue d'être présent en Espagne mais aussi au Danemark, en Norvège, en Allemagne, en Belgique et en France
L'artiste a réalisé pour la ville de Talence l'œuvre monumentale visible à l'entrée des nouvelles Halles, voir l'œuvre
J'ai découvert le travail de Chantal Cheuva sur un salon à Lille, ses sculptures à quelques mètres de moi, me captivaient. Une très belle énergie se dégageait de ce travail et la présence de ces "femmes en marche" devenait addictive. Quelques mois plus tard l'artiste me contactait afin de me proposer une collabration. J'ai alors découvert une artiste d'une grande sensibilité, très attachée à la relation humaine. J'ai eu le grand plaisir de la compter parmi nos artistes et de la présenter à Knocke, en Belgique, avant de faire découvrir son travail à Bordeaux.
L’être humain est au cœur du travail d’Elisabeth Dupin Sjöstedt. Ces corps étirés, aux formes suggérées, sont tantôt statiques, tantôt en mouvement. Les visages travaillés laissent transparaitre une personnalité mystérieuse.
L’artiste nous transporte dans différentes époques, passées ou futures, réelles ou fantasmées.
Le terre, faïence ou grès, permet à l’artiste de donner vie à ses personnages. Le tissu, le bois ou le sable viennent parfois se mêler à ces corps.
L’artiste, qui a étudié l'Histoire à la Sorbonne et l'Histoire de l'Art à l’Ecole du Louvre, remporte de nombreux prix et récompenses. Elisabeth propose une balade à travers des mondes singuliers, et nous donne envie d’en imaginer de nouveaux, peuplés de ses mystiques êtres.
« Comment aborder ce monde, sinon avec le corps que nous habitons. Grâce à lui, nous voyons, sentons, devinons cet univers multiple et magique. Les visages et les personnages que je réalise en terre, me permettent d’explorer davantage encore la matière, mais aussi son essence. Lorsque je travaille un visage, j’attends que quelqu’un apparaisse. Quand cela se produit, l’esprit et la matière se mêlent alors, et tout prend un sens. Là réside une dualité que je cherche à chaque fois à définir et à réunifier.
A travers cette quête, beaucoup de visages et de personnages se présentent. On ne peut définir ni le pays, ni l’époque auxquels ils appartiennent. Mais ils ont en commun cette humanité mystérieuse, mouvante, animée par l’invisible. » Elisabeth Dupin-Sjöstedt
Les mots de la galerie
Nous allons vers les artistes mais ils viennent aussi vers nous. Elisabeth Dupin Sjöstedt est venue en galerie lors d’un séjour à Bordeaux. Elle s’est sentie dans son environnement et a passé du temps à découvrir le travail des autres artistes. Après quelques échanges elle m’a présenté son travail. Non seulement j’avais beaucoup apprécié la personne, mais la découverte du travail était toute aussi intéressante. La décision de travailler ensemble était une évidence. Elisabeth a un univers très doux, dans lequel nous nous sentons bien immédiatement. Des visages, des couples, réalisés en porcelaine, expriment une grande délicatesse. Elisabeth a apporté une touche de douceur dans la galerie et c’est toujours avec grand plaisir que nous découvrons ses nouvelles œuvres.
Béatrice Fernando a suivi des études en histoire de l'art avant de se consacrer entièrement à la sculpture. le travail de la matière parait est, chez elle, un besoin vital de donner vie de ses mains. Ses oeuvres, aux identités singulières, sont faites d'une nouvelle matière, dont l'artiste a le secret. Ce mystérieux mélange, composé entre autres de grès, de sable et de céramique, permet à Béatrice de créer des sculptures souvent longilignes, à l'allure brute et aux traits expressifs.
L'artiste pose un regard perçant sur l'Homme et nous invite à sonder l'âme de ses oeuvres. Présente sur le marché de l'art, elle a exposé dans de nombreuses galeries. Béatrice Fernando a reçu en 2010, le diplôme de la médaille de Bronze des Arts, Sciences et lettres à Paris pour "Originalité de la matière". En 2011, le 13ème salon International de Pezenas lui remet la médaille d'or.
Les mots de la galerie
Béatrice Fernando m’a fait découvrir son univers il y a plusieurs années. A l’époque J’avais déjà été interpellée pour ses œuvres qui tournaient autour de la tauromachie. En 2016, je l’ai croisée sur un salon d’art avec de nouveaux sujets qui correspondaient davantage à nos orientations artistiques. Réservée et amicale, Béatrice a accepté notre proposition de collaboration et depuis nous avons le plaisir de représenter son travail. Béatrice a son univers mais aussi une technique mise au point, un matériau de sa composition. Ses sculptures ont une incroyable présence qui peut parfois être dérangeante. Béatrice fait partie de ces sculpteurs qui ne laissent pas indifférents.
Designer, technoplasticien, diplômé de l'école des Beaux Arts de Toulouse, Bertrand Grégoire débute sa carrière en créant l'agence de design I.D.forme.
Il obtient le Gold award du Medical Design Excellence Awards de New-York en 2008.
Au travers d’un subtil mélange contemporain de Pop’art et de pixellisation 3D, l'artiste nous propose ici une série de bustes antagonistes, opposant leurs deux moitiés faciales, tant par leurs définitions et leurs matières, que par leurs textures et couleurs.
Il aborde dans cette nouvelle série aux inspirations iconiques diverses, des thèmes qui lui sont chers ; Vénus préhistorique, divinités antiques, vanités, tout en revisitant les registres bestiaires et autres figures de la BD et du dessin animé…
L’artiste nous emmène dans un univers matriciel/sensoriel ; de la noirceur profonde d’une matrice abrupte aux éclats brillants des strass, de l’implacable modernité du cube à la sensibilité des volutes classiques dorées à la feuille, comme pour mieux exprimer l’ambivalence qui réside en chacune de nos personnalités complexes.
Autant de visages qui semblent émaner de leur moule matriciel, figures naissantes de leur gangue conceptuelle, passant d’une ébauche virtuelle pixélisée à leur expressivité bien réelle.
A l’heure des imprimante 3D et du tout numérique, si l’artiste s’en inspire comme postulat de départ, la facture de ses œuvres en revanche, n’en demeure pas moins artisanale, dans la tradition du modelage et de la résine coulée dans son atelier, en séries très limitées, qui en fait des pièces d’exception.
Alors que la sculpture conventionnelle s’efforçait de « montrer » et que l’art contemporain ne fait que « démontrer », le travail de l’artiste s’inscrit dans une démarche contemporaine, tout en confirmant son amour profond pour la matière
Les mots de la galerie
Bertrand Grégoire est venu présenter ses oeuvres en galerie 2012. Dans la lignée des ready-made, l’artiste conjuguait récupération et création, mêlant techniques de détournement et fonderie où se côtoient pièces mécaniques et bidons usés. Cela a été un coup de cœur, un travail vraiment atypique que nous avons immédiatement présenté en galerie et qui a connu un franc succès.
Toujours en recherche et perfectionniste, Bertrand m’a annoncé un nouveau travail que j’attendais avec impatience sans trop savoir à quoi m’attendre. La surprise a de nouveau été au rendez-vous et sans hésitation j’ai décidé de vous le présenter. Bertrand Grégoire prend un réel plaisir à chercher, concevoir, créer ce nouveau travail montre encore une facette de sa création artistique nul doute que nous aurons encore de bonnes surprises.
Giorgio Laveri, est un artiste italien déjà présent dans de nombreux musées, consécration de plus de 45 ans de vie artistique. Giorgio est né en 1950 à Savone. Acteur, assistant plateau, metteur en scène, il réalise son premier film en 1978. Giorgio Laveri est un passionné qui a toujours donné sans compter. Généreux, l'humain reste sa priorité. Très jeune il a découvert la céramique par l'un des maîtres de la discipline : Lucio Fontana qui l'initia à ce qui deviendra sa grande passion.
Giorgio garde de cette période de sa vie un magnifique souvenir, marcher sur les traces des grands maîtres, s'en nourrir et leur rendre hommage, rien de plus beau pour l'artiste.
Giorgio reste l'artiste pluridisciplinaire de ses débuts, il enchaine le cinéma, le théâtre, la peinture, la céramique. Depuis 1974 il a écrit et réalisé 11 films et plus 19 pièces de théâtre dont le "Mariage Bet" lauréat du Prix de la critique au "Cinéma à domicile" du festival de Rome.
En 1990, il va plus loin dans sa recherche en créant sa première pièce de théâtre sur le thème "Céramique-lumière-mouvement", dans laquelle "des acteurs et de la céramique interagissent sur la scène sur une chorégraphie lumineuse".
En 1993, il adhère au groupe français Art mobil avec lequel il projette une série d'événements en Italie et en France, comme la signature avec Patrick Moya et Véronique Champollion du Manifeste du Mouvement Artistique Méditerranée, toujours en évolution.
En 1996, il fonde le département de la santé mentale de Gênes, "II Giardino del Mago" avec lequel il produit une série d'œuvres liées au théâtre et au cinéma expérimental.
Au total c'est plus de 200 manifestations organisées entre cinéma, théâtre, spectacles et expositions.
En 2017 l'Italie lui rend hommage avec une exposition d'une envergure exceptionnelle.
Les mots de la galerie
J'ai découvert "Le rouge à lèvres" de Giorgio Laveri sur un salon à Paris en 2012, Ce travail remarquable, cachait un artiste d'une grande sensibilité au parcours atypique. J'ai rencontré Giogio quelques heures plus tard sur stand et suis repartie avec ses œuvres. Cette confiance donnée spontanément m'a beaucoup touchée. Quelques années nous ont permis de mieux nous connaitre et de trouver toujours autant de plaisir à travailler ensemble. Giorgio propose des œuvres contemporaines, des objets de la vie qui reprennent sens et vie entre ses mains.
Exposition 2022
Mirogi a exercé comme kinésithérapeute et ostéopathe ce qui lui a permis de parfaire ses connaissances de l'anatomie. Un concours de circonstances incroyable allait modifier son parcours lorsqu'elle découvre en 1999 l'atelier d'Annick Aublet. Mirogi travaille alors jours et nuits pour retranscrire des années d'expérience comme kiné. Le corps, elle le maîtrise, reste à lâcher prise et à se laisser aller à sa perception de la féminité.
L'artiste travaille à partir de modèles vivants dans l'atelier et a pour habitude de finir les pièces chez elle, en particulier les mains et les visages qui demandent beaucoup de minutie.
Mirogi réalise des oeuvres abouties où les patines retranscrivent parfaitement les jeux de lumière sur les corps. Mirogi est une artiste au style affirmé ,exposée dans les plus grandes galeries. Nombre de ses bronzes ont intégré de belles collections en France et à l'étranger.
Les mots de la galerie
Les sculptures de Mirogi m'ont été présentées par un agent d'artiste. Outre l'aspect esthétique de son travail, j'ai apprécié les postures et la connaissance du corps. Les oeuvres de Mirogi sont atemporelles, on ressent pleinement toute la féminité de ses sujets et leur fragilité. Par la suite j'ai eu le plaisir de rencontrer l'artiste et de partager avec elle sur son travail, une belle rencontre qui ne fait que confirmer le ressenti que l'on a devant ses oeuvres.
Les mots de la galerie